Ton idée de bonheur ?
Me blottir près de François, en me sentant aussi dorloté qu’un enfant. Me plonger dans l’écriture d’un roman et imaginer, voir devant mes yeux ce qui se passe jour à jour avec ses personnages.
Actuellement qu’en penses-tu ?
J’écoute avec délices François jouer au piano et j’espère qu’il s’en sortira de sa dépression.
Quand et où était-tu la plus heureuse ?
À la naissance de ma fille. En allaitant elle et mon fils plus tard. En rencontrant quelqu’un qui me regard, vraiment. Souvent. Pierre, pendant un an. Abe, cinq jours. Larry, trois fois, mais des mois de rêveries.
Quel est ton héros favori de fiction ?
Rhett, de Autant Emporte le vent.
Quels sont tes héros en vie réelle ?
Mon amie Stéphanie de 85 ans presque aveugle maintenant, elle enseigne toujours de sculpture, se tient toujours debout, toujours guérit des gens psychologiquement même quand cela la fatigue beaucoup, fantastique, une bonne sorcière et être humaine extraordinaire. Et François que je peux admirer. Mon fils, bon, courageux, finissant l’université et trouvant de travail, finalement acquérant de confiance en soi.
Comment voudrais-tu mourir ?
Soudain. Après que je sais que mes écritures ne se perdront pas, et assurément avant mes enfants. Pas seule. Quelqu’un me tenant la main. À la maison, pas dans un ‘maison pour vieux’.
Que je voudrais encore ?
Finir mes livres, les voir paraître et discuter avec les lecteurs.