15 mai, 1997

J’ai sommeil. J’ai mal dormi, je dors mal ces derniers temps. Je me sens incapable de réaliser ce que je voudrais.

Je butte, je tombe, je traîne.

Je viens de rêver ceci :

Mon cousin m’avait invité chez lui, puis ils ont refusé que je puisse rester dormir chez eux. Il m’a emmené jusqu’à une petite gare, loin de tout. Restée seule sur les quais, je voulais acheter un billet pou Paris. Le cassier a fait semblant de ne pas m’entendre, comprendre. Parlait-on allemand ? De toute de façon, il a fait semblant qu’il ne comprenait pas le français ni l’anglais, ni mon allemand élémentaire.

D’autres personnes attendaient derrière moi, prenaient un billet, repartaient et j’étais toujours là, impuissante d’obtenir le billet dont j’avais besoin. Que faire? Y avait-il un train pour Paris?

J’ai finalement réussi à trouver un programme. Il y avait un, un seul. Le voilà! je montre ma destination, mon train. Ils bavardent, font semblant de ne pas m’entendre. Que faire? Prendre le train sans billet? Je ne resterai pas dormir ici, je ne peux pas aller en ville non plus.

Je suis incapable.
Incapable de bien aider François découragé, il a peur. De soi, de futur, de tout. Incapable de corriger toute seule mon journal, s’il ne voulait pas le finir, pourquoi l’a-t-il commencé ? Juste pour me montrer qu’il y a pleines de choses qui ne vont pas?

Je suis épuisée, aujourd’hui j’ai oublié et raté ma leçon de « français ». Impardonnable!

Je suis fatiguée, oh que je suis vannée. Dormir sans bouger, je n’ai jamais su.

Surtout, quand je ne suis pas satisfaite dans mon corps, mon âme. Heureuse? Pas tant que je voudrais paraître, peut-être je mens même à moi-même.

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