François termine dans un mois sa carrière universitaire, d’enseignant informatique et déjà, il a devant lui plein de possibilités comme organiste et chanteur... Il a déjà commencé sa nouvelle carrière de musicien. Il joue à l’orgue, moi j’écris. Chaque jour pendant des heures, tout comme moi.
Hier nous ne sommes pas sortis hors de la maison, nous nous sommes réveillés trop fatigués. François a joué sur son piano, dont le son s’améliore de plus en plus.
— Non, c’est mon phrasé, ma façon de jouer qui s’améliore surtout, dit-il.
On commence à voir ce qu’il y a de l’autre côté du tournant. S’en réjouir, au lieu d’avoir peur. Sa santé s’est aussi améliorée. Juste son ventre le dérange encore... mais il a dû manger trop de prunes ramassées par terre, pourtant je l’avais prévenu.
J’en ai mangé moi aussi, deux, mais bien nettoyés, et puis, deux prunes cueillies directement sur l’arbre - et hier soir la bonne compote de prunes que François a préparée avec celles que nous avons cueilli.
Je m’inquiète encore, de l’inspectrice des impôts, le saisi pas encore levé sur son orgue de Paris, comment sera... qu’arrivera.
François ne sait même plus où sont ses papiers.
- J’ai froid.
Je lui apporte un pull.
- Ce pull ne change rien, le froid, il est dedans, dit François
- Puis-je te lire ce que j’ai écrit ?
Il commence à trembler davantage.
Où est mon mari? Est-ce que la 23e heure est déjà passée? Je supporte de moins en moins, ses comportements.