Bienôt, pensionné

François termine dans un mois sa carrière universitaire, d’enseignant informatique et déjà, il a devant lui plein de possibilités comme organiste et chanteur... Il a déjà commencé sa nouvelle carrière de musicien. Il joue à l’orgue, moi j’écris. Chaque jour pendant des heures, tout comme moi.

Hier nous ne sommes pas sortis hors de la maison, nous nous sommes réveillés trop fatigués. François a joué sur son piano, dont le son s’améliore de plus en plus.

Non, c’est mon phrasé, ma façon de jouer qui s’améliore surtout, dit-il.

On commence à voir ce qu’il y a de l’autre côté du tournant. S’en réjouir, au lieu d’avoir peur. Sa santé s’est aussi améliorée. Juste son ventre le dérange encore... mais il a dû manger trop de prunes ramassées par terre, pourtant je l’avais prévenu.

J’en ai mangé moi aussi, deux, mais bien nettoyés, et puis, deux prunes cueillies directement sur l’arbre - et hier soir la bonne compote de prunes que François a préparée avec celles que nous avons cueilli.

Je m’inquiète encore, de l’inspectrice des impôts, le saisi pas encore levé sur son orgue de Paris, comment sera... qu’arrivera.

***

François ne sait même plus où sont ses papiers. « Ça s’arrangera ! » C’est fantastique ! Il est déjà allé plus loin...

***

- J’ai froid.

Je lui apporte un pull.

- Ce pull ne change rien, le froid, il est dedans, dit François

Je lui demande :

- Puis-je te lire ce que j’ai écrit ?

Il commence à trembler davantage.

Où est mon mari? Est-ce que la 23e heure est déjà passée? Je supporte de moins en moins, ses comportements.