Après la fin d'un cahier commence bien sûr un autre. Une page blanche ouverte, pleine d'espérance, même si quelquefois avec des mauvaise pressentiments.
Je ne sais plus si ce n'est pas vraiment le 15e de mes cahiers. Ou plusieurs à la fois? Je les avais mise dans un volume qui s'appelait "Il neige à Paris!"
Mon mari argumentait de plus en plus, voulant toujours avoir raison.
Cette fin d'année, il n'a pas neigé à Paris, mais sous le tour Eiffel ils ont fait une spectacle sur glace artificielle et ont projeté de temps en temps du neige artificielle sur les danseurs. En regardant la télévision (la, le?) il me dit: "il neige a Paris". Nous habitions Paris à l'époque.
Je regards par la fenêtre.
- Non! c'est juste pour le spectacle et seulement de temps en temps, tu vois?
Il n'y eu rien a faire.
Pour lui, il neigeait à Paris, il l'a vu de ses propre yeux et finalement, je me suis tue. J'avais l'impression que cette incident était le symbole du volume qui suivra. Dès demain.
En regardant ce volume (où j'ai rassemblé notes, dialogues, scène de vie notés, journal sur notre vie) j'ai l'impression d'avoir réussi à y mettre ce qui se passait autour de moi, plus encore qu'avant. Je crois que les dialogues que j'ai noté aussi près de comme c'était passé y contribuent beaucoup. En plus, il m'encourageait à écrire, ce dont je ne peux jamais assez le remercier. Au contraire de mon premier mari qui n'aimait pas du tout qu'on note ses faits et gestes et provoquant ainsi un trou dans mon journal, ma vie que je ne saurait jamais vraiment combler.
Les souvenirs, ne donnent que peu de ce dont on vie jour à jour.
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