6 décembre 2004

Mikulàs! Saint Nicolas. Je ne reçois plus des bonbons entre les deux fenêtres comme dans mon enfance, mais je vais envoyer aujourd'hui le paquet destiné au deux femmes de Comando, j'espère que cela leur fera plaisir. Rideau et nappe identiques, achetés il y a trois jours.

Mes amis ont été fidèles toute leur vie, comme les roses de décembre de mon jardin. Trois: deux jaunes et une des couleurs rose changeant, celle-ci ouverte déjà davantage que les autres. En nombre peu, tout comme mes vraies amies, mais présentes, persistantes. Fidèles.

Ne me trahissant pas comme mes maris. La vraie trahison n'étant pas leur infidélité, mais qu'ils ont raconté mes secrets, ma vie, à leurs maîtresse. Chacun, autre chose. C'était ça "l'ultime trahison" que je ne pourrais jamais leur pardonner, ni l'oublier. Mais ils m'ont joué aussi d'autres méchants tours.

Par contre, mes amies, tout en ne vivant pas, hélas, longtemps près de moi (ou moi près d'elles), n'ont jamais trahie. Ni paroles, ni gestes. En plus, à chaque appel elles ont fait tout pour soulager mon âme. Même osé à me donner des conseils qu'à l'instant je n'était pas prête encore à suivre. Me comprenant et m'admettant tel que.

Hier, j'ai accompagné ma famille au cirque, spectacle organisé par le comité d'entreprise. Il portait un beau pull blanc, elle une longue manteau festive noir, et ma petite fille en costume chinoise. J'ai mise ma blouse arc en ciel. () J'ai pensé "combien j'ai eu raison de lui conseiller à reprendre son travail, elle se sent entre tous ces gens comme un poisson dans l'eau, c'est tellement bien pour elle." Le spectacle se reposait surtout sur quatre artistes, dont un paire chinois, jeunes et très doués. Les enfants se sont rejouis surtout de leurs bonbons et des bâtons illuminés à agiter, mais aussi de quelques unes des numéros: pas les mêmes que moi.

Les claquettes m'ont rappelé papa, qui sur le sol de pierre de notre entré me montrait comment il dansait dans sa jeunesse et m'apprenait à moi aussi à faire des claquettes "à la Fred Astaire". J'avais 8 ans ou 12 ans? Je m'y sens comme si j'étais là.

Et je ne m'en veux plus, comme pendant dizaines d'années d'avoir été furieuse contre ma tante et oncle nous ayant joué un mauvais tour "blague" le matin de Saint Nicolas, ne m'ayant donné qu'une partie de mon kilo des bonbons que maman avait acheté en ma présence avant son départ. Les bonbons, l'attente de quelque chose qu'on sait à nous, tellement important pour un gosse. Je ne m'en veux plus non plus de m'avoir rejouis à l'époque quand maman m'a dit au téléphone "nous sommes plus riches qu'eux": j'ai partagé ensuite les bonbons de bon coeur avec ma cousine, elle je l'aimais vraiment. Elle n'était pas seulement ma cousine, ma camarade d'école et du banc pour presque quatre ans, elle était l'amie toujours là de 6 à presque 10 ans. Nous allions à l'école ensemble, passions les récrés près l'un de l'autre, et après, le plus souvent allions jouer, se battre, se quereller, le regretter, puis recommencer. Je ne me souviens pas d'avoir fait des leçons côte à côte à la maison, ni chez moi, ni chez elle, ni chez nos grand parents, où nous allions aussi des fois après l'école. Manger de pain avec saindoux.

Je ne me rappelle pas asez de ma cousine, ni de nous. Très peu des souvenirs de ces temps-là en général, juste quelques moments forts.

Une bataille sur le lit: elle était plus forte et moi, plus déterminée.

Des fleurs obtenues le jour de mères des propriétaires de jardin voisine.

D'avoir tenu sa main, au début, quand arrivé de son village elle avait peur d'aller seule à l'école.

Pourqoui cette période de ma vie est glissée tellement dans l'oublie? J'ai juste quelques éclaires ici ou là de tout cette époque de ma vie.

Je devrais visiter mon oncle, tant qu'il n'est pas trop tard. Pour ma tante et mon amie Stéphanie je n'y puis plus rien, par contre je suis allée visiter mon amie Agi Deri un mois avant qu'elle ne meurt pas subitement, trop jeune, hélas.
le soir, 3 dec. 2004

Jour extraordinaire aujourd'hui: nous sommes allés au centre commercial avec mon petit fils, j'ai passé le cap de 10 000 photos numériques!

Il faudrait s'arrêter un peu et faire le point, une résumé image de cette année: la 70e de ma vie.

Place de Vosges et Fb St Antoine

Quelques images prise à ce moment-là, fin novembre, début décembre 2004

Il a passé le cap de 97 ans, mais

3 décembre, 2004

Mon oncle Laci a passé le cap de 97 ans, mais ma tante Hanna, hélas vient de disparaître depuis une semaine, à 96 ans à peine. Et moi, combien des années me reste encore?

Bon, l'important est d'en profiter en pleine. Tant pour moi que pour ceux autour de moi.

Aujourd'hui, je serai avec mon petit fils. Hier, j'ai pris des photos chez Mark, son atelier est resté presque tel quel depuis que son arrière grand-père l'avait acheté d'un peintre des moeubles. Traditions transmise à son fils pendant quatre générations.

L'atelier, dans une passage près du Faubourg Saint Antoine, chauffé par un seul poile à charbon, les mêmes carcasses des fauteuils décorant le plafond. Il se sent bien entouré toute la journée de ce que ses aïeules lui ont laissé. Il habite dans le même cour, en face, toujours à l'étage.

Terry critique, ça fait mal, pourtant mes photos s'améliorent. Je crois. Elle m'a dit hier, et ceci je considère comme un louage: "mais la classe portraits est pour débutants, tu en as déjà fait, à la maison aussi." J'ai donc passé le state débutante.

Pourquoi ai-je l'impression de "déjà vu" pour certains lieux et photos? Ai-je essayé et pas réussi? Voulu? entrée au mêmes coins de Paris? Cette promenade au Marais m'a laissé un goût fort de "répétition".

De toute façon, le résultat est meilleur. Non seulement, l'appareil m'iade, aussi le fait de prendre plusieurs images avec plus ou moins de lumière, me déplacer et même le "retravailler"... comme on dit au cinéma "post" travail, en anglais "digital darkroom".

Michelle m'a aidé à paufiner ma lettre de 1959 juin vers Sandou, c'est fou comme on s'entend bien. Elle, comme moi, s'accrochant sur une signification, une phrase, un mot, avec patience à recommencer. De "copains', j'ai placé maintenant ses e-mails dans les "amis" et c'est ce que je ressens.

J'ai envoyé le paquet pour Cluj, pas grande chose, et j'aurais dû la faire plus rapidement après ma visite. Il s'agit maintenant de trouver d'autres choses aussi, peut-être meilleures.
Hotel du Nord était devenu une film fameux, le restaurant existait encore pour s'y souvenir en 2004: ces images sont vraiment des documents. En y retournant trois ans plus tard, j'ai trouvé à sa place un restaurant chic jeune "à la mode" complètement transformée. L'ancien propriétaire a vendu pour se reposer.

Les images s'animent soudain!

26 novembre 2004

Hier j'ai eu un choc.

En essayant une commande pas encore connue de mon Photoshop Elements 3 nouvellement acheté, des images prises ce jour-là à la Bastille et le passage du Faubourg Saint Antoine se sont mises à défiler: ça, rien de nouveau.

Soudain, une des images un peu plus petite s'anime!

Le programme m'offre les vidéos tournées mélangées avec les images en ordre chronologique: une vraie expérience multimédia!

En plus, cette première fois, pendant que les images défilaient, une musique de fond jouait aussi. L'intégration quasi totale entre image fixe et celles des vidéo m'a sidérée. M'a offerte une nouvelle perspective.

Je n'ai pas pu m'endormir longuement ensuite, dû probablement à plusieurs choses. Une très grande fatigue musculaire, mains bras, épaule, cou et dos crispé pour ne pas bouger l'appareil. Le kiwi acheté à Paris. Une infection au pied gauche. Je me suis sentie terriblement misérable. Tellement bas, relative à la euphorie, haute exaltation ressentie en voyant soudain une de mes images s'animer, et même plus tard, une deuxième.

Je serai obligée de m'acheter une carte mémoire de 1 méga ou plus, le vidéo devient enivrant, surtout que personne ne soupçonne qu'au lieu d'une seule photographie, je prends sons et mouvement. Qui penserait qu'une caméra vidéo se cache dans mon minuscule appareil photo? Pour le moment, très peu.

Je m'étonne de la facilité et n'ai pas encore le courage de prendre tant que mon coeur ou yeux désirerait, je m'étonne aussi à la réaction des plupart des gens. Ou ne se rendant pas compte du tout, surtout comme j'évite aussi la plupart de temps l'utilisation de flash et le bip quand je déclenche, soit tout heureux de poser, fières même d'être photographiés. Et ne se doutant pas du tout, que de temps en temps, ils sont même filmés.

Quelquefois, je demande, autrefois non. Peu des gens refusent "je ne suis pas photogénique" mais le jugoslave de hier, ébéniste, a dû être sans papiers tout comme les gens travaillant dans l'atelier de coutures, probablement non déclarés, ayant leurs raisons de se méfier des images. Non pas de moi, mais d'être prise sur le fait.

En plus, même si je n'ai prise que peu Le Manif, le mélange "foule fervente" à côté des havres de paix où d'autres continuaient leur activité comme si rien ne se passait pas à côté d'eux à deux pas, ressort bien ce que j'ai vécu. Pourtant, quelque chose manque à la fin pour cloturer: je n'avais plus de place sur le mémoire de l'appareil.

J'ai tellement envie de m'y plonger, créer, découvrir! Je sens pourtant que je dois me freiner un peu. J'ai encore des frissons. Restes de la fatigue de hier? Intoxication légère? Nerfs épuisés d'excitement?

Après tous les heures, jours, mois, chez moi au fond de la cour de cette rue tranquille de banlieu, plongée même si seulement pour deux ou trois heures, ou une courte journée, entre gens à Paris devient épuisante et, à la fin, excitant.

Devrais-je enfin me lever, comme la batterie de mon ordinateur est épuisée ou prendre un vieux livre et un peu de recul en même temps?

Il y a tellement à apprendre, vivre!


A quoi serviront toutes ces photos?

17 novembre 2004

Depuis que j'ai tombé dans la passion de prendre des images j'écris moins souvent: je m'exprime différemment. Je croyais que je voudrais écrire en hongrois aujourd'hui, c'est possible, pourtant les mots m'arrivent difficilement, je m'y suis déshabituée. (traduit de hongrois)

Aujourd'hui, commence le nouveau cycle de la classe photo, celle non plus avec le 18e de Paris, mais le 10e. Je suis déjà allée deux fois en continuant le cycle "Jeudi: photos de Paris", seule, pendant qu'il n'y avait pas encore de la classe.

En octobre, en retournant en 18e et depuis le début novembre, me baladant autour de la Marie de 10e, ou près du Canal Saint Martin.

Je m'approche rapidement de 10 000 photos cette année. A quoi servent-elles? Serviront?

J'apprends, puis elles font des bonnes souvenirs. Je joue, je m'amuse - et j'ai l'impression de m'approcher des gens. Ne serait-ce que pendant un instant. Je me sens moins seule ainsi, davantage plongé dans le monde.

Je découvre, voie pleines ses choses à côté desquelles je passais avant sans les percevoir.


Contrastes


Sky-Contrast, originally uploaded by Julie70.

Ciel bleu et arbre triste, un peu comme je me sentais ce jour-là.

31 octobre, 2004

J'ai posé des fleurs sur la tombe de madame Filipetto, celles qu'elle aimait acheter pour les occasions pareils.

Je viens de corriger, surtout relire, quelques pages écrites il y a 25 ans: comme je jubilais après avoir fait de l'amour, si bien réussies. Que je décrivais bien ma joie! Cet été, je la montrais par quelques images prise de moi même, mais je ne crois pas qu'elles parlent mieux que les mots


Ou alors, parce que ce n'était pas bon "tant que ça"? Non! Peut être, j'étais plus consciente qu'il n'y aura plus pour longtemps, mais c'est aussi possible que c'est l'art de l'autoportrait qui louche chez moi. Pour les paroles, j'étais un peu gênée comme mère et grand mère m'auto-censurant là bas, hélas.

De loin, je me rends compte que malgré les multiples orgasmes, c'est les mots qu'il a dit qui ont compté le plus pour moi. Et puis, l'idée que même à 70 ans, je peux, je fais et on m'apprécie. J'avais oublié aussi que même si pas à l'hauteur de Larry, B. était un bon amant, lui aussi, il y a 25 ans. Et encore, même si différement.


Eh oui, puis "les première fois" font peur, à moi mais aussi à lui, même si on se connaissait intimmement il y a tant des années. On se demandait "comment serais-je? que dirait-il? elle?" et pas mal des appréhensions, ensuite disparus.


On oublie, non, on ne l'oublie pas, on le cache ou obsculte, que le sexe est une importante source de joie de vivre. Comme le bon pain, l'eau, la chaleur. Et comme, quelquefois, même souvent, la bonne et réussi rencontre sexuelle est rare, d'autant elle devient importante.


Quand tout alla bien et trois fois par semaine avec mon mari (le premier) comment le dire? Je me sentais bien dans ma peau. Je ne jubilais pas après chaque fois (même si je devais rayonner), je ne mentionais que rarement, quand mois après mois, année après année, tout allait 'normalement" entre nous.

Avec François c'était moins rare mais précieuse et des fois juste une longue baiser me faisait rayonner "elle part à quart de tour!". Il y a eu des mémorables. C'est vrai. Il ne m'a pas donné que des mauvais moments, lui non plus.

Mais tellement est dans la tête, coeur, âme. Quand ils collaborent, c'est tellement mieux!

Enfin, relire les minutes après Larry me fait plaisir, même sachant qu'elles ne reviendra plus qu'une fois et, au besoin, se retirera tout à fait. Au moins trois fois, Larry m'a fait l'amour magnifiquement et m'a laissé ensuite rêver longtemps. On vit tellement dans ses propres rêves aussi!

B. était bien, sans jamais me faire rêver pourtant: pouquoi? Juste une nostalgie souriante, agréable. Déjà ça, pas mal.

Vendredi, 29 oct. 2004

Je me suis levée vers sept heures et demie et voilà vers onze, presque midi, je ferme l'autobiographie, le journal de Micheline. J'en suis abasourdie. Et aussi, un peu remise à ma place. C'est d'une telle richesse des expressions, des sentiments, dés vécus exprimés!

Un livre qu'on devrait vraiment publier tellement plus que la mienne. Et concentré. Que des choses dans ses 220 pages de "Terre Glaise!"

En plus, elle est modeste, ne se croyant pas assez intelligente, pas assez douée! Que c'est incongrue!

J'en sors profondément bouleversée. Je vais le continuer une autre fois.

Mardi, une bonne journée avec mon petit fils.

Hier, à Paris, retour des lieux. L'un des cafés était fermé, j'ai dû glisser les photos sous la porte. L'autre, Places Charles Bernard "c'est tout?" Oui, j'ai fait davantage, mais combien je peux offrir? Au café de la Poste, grande joie et un rendez-vous pour pose "maquillée cette fois et mieux habillé" m'a dit la serveuse. On verra, j'apprendrai.

Au marché Château Rouge, appréciation, on m'a offerte aussi une image prise sur nous par le serveur. Le patron de la boutique des légumes était ravi de sa photo, même si Terry ne l'avait pas mise entre les réussies.

Je suis revenue avec des nouvelles images, prises hier, ensuite j'ai plongé dans la Terre Glaise et la vie de la famille de Micheline.

Je me convainque qu'elle devrait lire aussi les suites de ma vie et moi, connaître les leurs. On verra. Hasard de sort: ils ont leur maison d'été près de celui de Français de Celle.

Nenette on Pigalle


Nenette on Pigalle, originally uploaded by Julie70.

Claudine with her dog


Claudine with her dog, originally uploaded by Julie70.

Begger on Pigalle


Begger on Pigalle, originally uploaded by Julie70.

dimanche 24 oct. 2004

Le vingt, mercredi, je suis allée centre Paris pour le groupe d'écriture: quelques photos nouvelles dont j'aime pas mal certaines. Que toute cela me parait loin maintenant!

Par contre, jeudi, le Chateau Rouge et Pigalle me parait proche, probablement à cause des photographies que je viens juste de récupérer. La dernière classe de cette cycle sera lundi.

Vendredi, j'étais visité Micheline et son mari à Bobigny, elle m'a offert son autobiographie: je suis émue de son texte. Et comme elle écrit bien!

Hier, nous sommes allés nager, avec mon fils et petits enfants et puis à MacDonald. Grâce à Ion, j'ai maintenant une très chouette téléphone portable, minuscule, léger: je ne pourrais plus dire que je ne le prends avec moi à cause de son poids. En plus, il a pleines des fonctionnalités, je prendrai longtemps à les découvrir.

D'ailleurs, chaque jour, de découvre des nouvelles possibilités offerts pars les programmes venus avec l'achat de mon ordinateur. Ces jours-ci, je voulais "désespérément" un programme me permettant de couper les parties non désirés de mes petits vidéos prises avec mon appareil photo. Je ne sais pas bien le fermer une fois démarré le "moovie" ce qui m'a d'ailleurs occasionné des découvertes amusantes, échange des dialogues prises à nos insu. Et hier soir, je venais de découvrir que j'avais ce programme caché entre les accessoires en "divertissements" que je n'avais pas encore daigné tester, même depuis une année.

Il y a tant à faire!

Paris Balade-Vollent en vent


ParisBallade-Vollent en vent, originally uploaded by Julie70.

Mon image préféré de l'époque, mais j'avais aussi prise une vidéo courte

Le jeune des potirons


Let's retire, originally uploaded by Julie70.

devant ma fenêtre...

nostalgie

Mardi 19 octobre 2004

Je ne ferai plus des photos noir blanc, même les immeubles patinés de centre de Paris et le Marais crient pour leur couleur, cette fantastique ocre marron moisi ou le signe de temps mélangé au grise dû aux fumées. A ne pas parler des gens. Et le couleur de la lumière donnant l'ambiance. Les feuilles d'automne et les couleurs d'étoffes.

Le bleu éclatant du ciel presque comme une lame de couteau ou, au contraire, gris sombre sévère et boudeur. J'aime, je préfère la couleur! n'en déplaise pas à Terry qui trouve le noir "artistique".

Le jaune orange des potirons s'embrassant devant ma fenêtre et des gâteaux s'offrant à qui veux les prendre; la rose de la Maison sur la Butte et du café Louis Philippe centre Paris; les verts rouges jaunes de l'arbre à moitié dépouillé.

Il y a très peu des photos qui donnent mieux désaturés, je peux toujours le faire avant tirage, en tirer deux et les comparer.

On dit que les photographies parlent de ceux qui les ont prises, que disent-elles de moi?

Le P8 Sony résiste bien à tirage en A4, je devrais essayer une prise avec le P150 à double ou quatre fois agrandie pour voir ce que cela donne. Ces dernières temps je suis la plus fière des quelques secondes de vidéo prise avec l'appareil photo: les tissus volant sous le vent.

Quelques images des marchés

SacreCoeur from St Pierre
Le marché Saint Pierre des tissus et le Goutte d'Or sont au pied de la Butte, le dernier un peu plus loin seulement. Je suis allée de l'un à l'autre comme je me l'avais proposé, mais pas à Barbes, je n'ai plus eu ni le temps, ni l'énergie.

Vendredi 15 oct. 2004

Je viens de découvrir quelque chose d'étonnant. Réaliser, que ce n'est pas les peintres ni les boutiques de souvenir, ni même les autochtones qui forment l'atmosphère de la Butte Montmartre, mais les touristes venus du monde entier. C'est eux, la spécificité du lieu. C'est eux, qui lui donnent son ambiance - que j'aimais tant, jadis, quand j'y habitais.

Derrière, c'était ma petite ville, mais en haut je plongeais dans "la terre entière" ou, je me refugiais dans mon antre. Lentement, j'ai accepté aussi Abesses et son marché, et quelquefois, même Pigale ou Anvers.

Tout change. Même Pigalle m'a paru plus "propre", presque denudé de son caractère d'autrefois. Où sont disparus les P.? De toute façon, je n'ai pas trouvé hier où me garer près de là ou de la place Clichy: une autre fois.

14 octobre 2004

J'ai réussi à mettre enfin en route le chauffage.

Michel a bien passé l'intervention d'enlèvement du cataracte. Je suis contente des images prises, des vidéos de Paris et le clip de ce soir. j'avais oublié ces images, comme trop d'autres dans un coin.

Non, je ne dois pas m'arréter d'en faire, mais trouver un logiciel qui les organisera à mon goût. Non seulement avec des mots clé, mais aussi des exclusions: ça mais pas ça et ceci sous le titre ou l'exif. Trouver une logiciel faisant un diaporama (slide show) à la commande, peut être j'ai même une sans savoir dans mon ordinateur: à chercher.

Je travaille depuis ce matin sans m'arrêter. Non sans résultat, mais je suis un peu épuisée,

bonne nuit

Samedi, 9 octobre

Ces dernières jours je passe de l'euphorie à l'abattement. Euphorie, en regardant les images numériques sur l'écran de l'ordinateur.

Euphorie, en achetant ma nouvelle Sony de 7 méga.

Elle est noire. Au début, je regrettais sa couleur, mais je me suis aperçue que c'est le parfait spy-ware: les gens ne le voient pas ou le croient une téléphone portable. Plus mince, et plus rapide à s'ouvrir, à réagir. L'écran a des icons plus grande et plus nettes. J'étais ravie des premières images prises.

Ce matin, le jardinier ne parait venir: il voulait travailler ici deux jours à sa façon et pas seulement quelques heures selon ma bourse, c'est probablement la raison qu'il n'est arrivé quand il l'avait dit. Mais il aurait pu m'appeler, il sait mon numéro. Si effectivement il n'arrive pas, je pourrais retourner dans le 18e aujourd'hui, peut-être même me faire couper les cheveux.

Ravie de mes images hier, aujourd'hui les mêmes ne me disent plus rien - est-ce la lumière sous laquelle je les regarde?

Je suis moins satisfait des images prises avec le Nicon que ceux de Sony. L'habitude? J'ai utilisé pourtant P au lieu de Automatique, ou est-ce le film n'était pas adéquat? Enfin, l'important est que j'ai quelques bonnes portraits, des caractères et des couleurs chouettes des tissus. Même deux ou tris types genre carte postale et quelques scènes de rue.

Monter out ou seulement certaines?

En réalité, je devrais aller aux marché "Afriquaine" Goutte d'Or, ce matin, et si le jardinier n'arrive pas jusque 9 et demi, c'est ce que je ferai. Peut-être aussi au marché Barbes, en partant à la "chasse" dans la foule. C'est plus documentaire que les Vendange de la Butte. A la pensé seulement, j'espère déjà qu'il ne viendra pas et je pourrais aller à Paris.

Au retour, je mettrai en route le chauffage. Dehors, il est 13° pas froid, fraiche, surtout par différence avec les jours dernières.

Julie, courage! ne perds pas courage.

Je viens de les retrouver!

Oh, "seulement" 90 images, mais les voilà, tel décrite dans le journal et en plus grand format, pour ceux qui s'y intéresseront éventuellement pour me suivre à mon deuxième balade documentaire dans Paris.

Quelques images 7 oct. retrouvées

Pour le moment, ce n'est que les images des musiciens roumains Places Charles, Paris 18e et les portraits prise à la demande de l'égiptien dans le restaurant arabe. Je dois retrouver les autres encore.

Vendredi, 8 octobre 2004

Cette fois, je suis allée à Paris en train. Après quelques photos de la gare, un détour par le Fnac Saint Lazar (vendeurs désagréables à la section photo, mais gentils ailleurs et je me suis acheté un courroie) j'arrive vers midi à la station de métro Abesses.

Un groupe filmait et interviewait un monsieur ayant de la prestance. Clic, rapidement. Le filmeur utilisait aussi un Sony, immense caméra vidéo haute de gamme. Nous admirions réciproquement nos deux Sony, et il était ravi que je le prends en photo. Je vais lui envoyer son portrait.

J'entre à l'église Saint Jean où nous allions nous rencontrer dans une heure et demie, puis je mange un excellente pot au feu avec os à la moelle, même si un peu trop tiède, hélas. De la qualité! Puis, je me laisse tenter par une tarte aux pruneaux, heureusement pas sucré. Fini avec un bn express serré et quelques photos.

Je regards celles des autres, deux seulement ont apporté ce qu'ils ont pris jeudi dernière, et finalement, je n'ai de quoi rougir.

Bien sûr, je dois tenir plus fermement le Nicon et utiliser un film plus sensible, ASA plus grande, penser à changer la vitesse quand je prends quelque chose qui bouge...

De deux heures et demi à 4 1/2 je n'ai pas pris beaucoup des images, j'ai suivie les conseils de Terry et laissé mes yeux me guider. Malgré tout, ou à cause de cela, je n'ai pas résisté à certaines. On vera ce que ressortira, moins de deux pellicules de 24.

"Pas inspirée, cette fois" je le dis comme ma collègue avec qui nous nous sommes rencontrés de nouveau à la station Anvers. Assises dans le parc pour manger des châtaignes chaudes et se tailler une petite causette. "Ce ne fait rien, ça sera pour une autre fois."

Elle n'a pas voulu m'accompagner jusque Pigalle, où je devais prendre le métro direct pour la Mairie de 18e, ainsi j'ai fait le chemin toute seule. Cette fois-ci, au milieu, surtout pour éviter les pickpockets: ma récolte est plus riche.

Arrivée place Charles pour donner les images de la semaine dernière, j'ai eu encore de la chance. Une groupe des musiciens me fit hâter le pas. Différent musique militaire sonnant pas loin de la Mairie "cérémonie", j'ai pris vite quelques images. J'ai sortis quelque sous. Puis, je les ai entendu parler. "Golani" - ils étaient de Moldova ou Oltenie, provinces de la Roumanie. Quelles visages!

Dans le café, j'ai retrouvé l'homme aux visage le plus intéressant que je n'ai pa réussi à bien rendre jeudi dernier, et le barman m'a offerte un café tout contant de ses images et aussi une femme avec herpes dont j'ai promis (et tenu) à retoucher la bouche avant impression.

Au café arabe, peu de monde et pas le même accueil, mais celui qui n'a pas été là la semaine dernière a vite mise une belle chemise et m'a demandé à le prendre en photo. Un fort regard.

C'est fou, comme les visages regardés sur papier, ou plus longtemps, peuvent être plus intéressantes, plus belles qu'au premier regard.

J'arrive à la maison: presque cent images prises avec mon petit Sony. Peut-être vaut-il d'acheter l'autre de 7 méga, c'est tellement commode un petit appareil léger, presque pas visible!

Que va dire encore Terry de cette abondance d'images? Et moi, persuadée, que cette fois-ci, je serais modeste...

Mercredi

Le beau temps, comme le bonheur hélas, ne dure jamais longtemps. Hélas, encore. Déjà hier après-midi non seulement il a plu à vers mais l'atmosphère s'est refroidie sérieusement. Bientôt, je devrais mettre le chauffage en route.

Il parait que mon PC "n'a eu rien" - alors, pourquoi il ne voulait pas démarrer? L'utiliser, c'est une plaisir, surtout qu'ils n'ont pas touché aux données ni aux programmes et il n'a pas fallu rien remettre. Même le matériel, une fois connecté, a démarré à un quart de tour.

J'ai pu corriger mes textes, et les envoyer à huit, pour le club d'écriture Autobiographique, modifier quelques images et imprimer quelques unes, mais bientôt l'encre bleu manquera, même utiliser l'Internet rapide.

J'ai des frissons, j'espère ne pas avoir attrapé un grippe. Hier, j'ai babby sitté jusque onze heures, David et Gaby enchantés que je leur lise se sont couchés et endormis vite ensuite. Revenue, j'ai lu un peu encore dans mon lit.