Peut-être, pas la fin?

J'ai tellement des histoires à raconter qui ne sont pas dans mes journaux: ouvrir une autre blog ou les mettre ici?

Adieu! Debut blog "Il y a de la vie"

2009, mai
Ceci est la fin de ce blog
le blog Il y a de la vie après 70 ans continue le récit de ma vie,

je ne vais pas publier ce que j'ai mis dans mon journal a partir de début janvier 2005, mais lisez ce que j'ai mise en janvier 2005 dans mon premier blog "il y a de la vie".
Première autoportrait, Julie70
Mes chers lecteurs, vous m'avez accompagnés de dix ans à 70 ans, pendant 60 ans de ma vie, décrite à moi même dans mes journaux et repris dans ce blog, une énorme merci pour votre intérêt!

J'espère, que quelques morceaux de vie décrite, du sagesse apprit, de l'esprit, vous encouragerons dans vos vies, vous donneront des idées ici ou là. Je ne l'ai pas publié pour autre chose. 

D'accord, c'est aussi une témoignage, mais surtout c'était en espérant qu'un jour, quelque chose s'y trouvant peut servir à un autre, et alors, l'effort mise à la traduire (le début étant écrit en hongrois), corriger plus ou moins bien, mette en ligne, une entrée à la fois, valait la peine.

Julie Kertesz 

J'ai commencé mon premier blog!

25 I 2005

Hier, en fait avant hier soir, j'ai commencé mon premier "blog", mon journal illustré sur le Web.

Images et textes courtes.

Ce qui me gêne est l'ordre inverse qu'il paraissent. Peut-on comprendre la dernière note quand on n'a pas lu l'introduction?

Il faut tout apprendre. Blogguer aussi. Ecrire des courts récits se suffisant à eux mêmes. Mettre des images parlantes presque d'elles mêmes, sans mots. Je crois avoir assez bien choisie mes premières images. Et même aux faible résolution, sur l'écran, elles paraissent mieux que sur papier.

Quoique les photographies reçus de Kodak sont impeccables. Il parait, d'après le magazine lu cette semaine que ils n'impriment pas directement, comme moi à ma petite boutique centre ville, mais qu'on projette l'image à imprimer pour obtenir une qualité photo. Mais je constate que le papier qu'ils utilisent compte aussi beaucoup dans la qualité du rendu, an plus dans la pérennité de l'image.

Mais aussi de ne pas trop manipuler l'image auparavant en le compressant et décompressant souvent, y ajoutant ainsi du bruit. Puis la lumière utilisé, les fonctions de l'appareil. Peut être bien, à 5 méga de mon Sony fonctionne mieux que à maximum de 7 mégas. Je verrai ce qui donne ainsi et plus net et moins contraste comme je l'ai préparé pour la séance de ce matin.

Il fait de nouveau froid dehors. Je m'habillerai plus chaudement, surtout pour l'attente du bus. Après, ni en bus, ni en métro, ni chez Terry ne fait plus froid, au restaurant non plus. Claudine m'a donné rendez-vous pour une heure (ou moi à elle) me disant: "enfin, j'ai des bonnes nouvelles." Au défaut de vraie amitié, les copines sont aussi bonnes.

Et voilà. Pourquoi je ne peux pas mettre tout mon journal sur Internet?

Ou je n'écris pas tout tel que cela vient, ou je peux vexer quelqu'un même lui faire mal. Ou ne ne dis rien de mon site ou j'en parle à ceux autour de moi.

Une autre chose à apprendre, comment jongler avec tout cela. Je verrai avec le temps.

C'est fantastique qu'il y a toujours tant des choses à apprendre!

C'est vrai, je suis "une éternelle étudiante" comme disait jadis Sandou (mon premier mari). Quoique, il le disait d'une façon dépréciative et moi, je l'entends avec délectation. Et Stéphanie, elle me disait "ne pas mourir avant mourir!" Comme Paula, mon arrière grand-mère, restant jeune d'esprit, optimiste, curieuse, chaude, encore à 93 ans. Je n'ai que 70, (allant vers 71.)
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2009, mai:

Ceci est la fin de ce blog, ce jour-là j'avais déjà ouverte le blog Il y a de la vie après 70 ans, je ne vais pas publier ce que j'ai mis dans mon journal a partir de cette date, début janvier 2005, mais voilà ce que j'ai mise en janvier 2005 dans mon blog.


Demain, je ferme ce blog, avec mes dernières mots d'adieu, mais il restera sur ligne.

5 janvier 2005, suite

Le 1e janvier, j'ai pris en photo des fleurs magnifiques, un petit lapin sur la table à MacDo ("Je ne pouvais le laisser seul, me dit la femme qui l'avait apporté avec elle"), un café souhaitant 'bonne année' en plusieurs langues.

Le 3 janvier, des portraits prises de loin avec le trépied, pour voir si ainsi elles sortaient moins déformés, et dans le tas, quelques nues, et, comme je n'ai pas d'autre modèle...

Le 5 janvier, trois images, le portrait de l'homme dans le gymnase. En l'agrandissant et en prenant seulement une partie, on voit dans l'arrière plan une femme pas très contente, un peu effrayée. Sur l'image, elle donne l'impression d'avoir peur de l'homme en avant plan. En réalité, elle ne devait pas être contente de se trouver photographié. Une preuve supplémentaire que l'idée: "les photos ne mentent pas" est si fausse. Pour moi, c'est une accidente heureuse, je ne l'avais même pas perçue!

En tournant autour de mon sujet, pour le prendre trois quart et non de face, j'ai éliminé presque tout qui me dérangeait derrière, mais finalement, quand j'ai voulu le montrer appuyé de rembart de la porte, je n'ai plus regardé ce qui était derrière.

Avec le temps, j'apprendrai à diriger davantage mes modèles et m'émouvoir moins. Est-ce bien? Cette émotion ressentie doit passer un peu vers l'autre et compter. Et trop diriger, le naturel et la personnalité peuvent s'en ressentir. Il faudrait trouver un milieu.

De tout façon, hier soir et l'image coupée, m'ont affirmées de nouveau que la photo n'est pas objective, qu'on peut lui faire dire comme dans une information radio ou dans un article de journal ou télévision, ce qu'on veut, presque. Même sans vouloir trop, passer le mauvais message.

(Peut être, des fois notre message d'ailleurs.)


J'espère que celle-ci ne sera pas la meilleure de celles que je prendrai, chaque mardi d'ici quelques semaines.

Mercredi, 5 janvier 2005

C'est une vraie plaisir d'écrire "5" au lieu de quatre, mais... attention! touche du bois, Julie.

Hier, mardi, je suis allée chercher les gosses au gymnase. Des parents et grand-parents attendaient dans le corridor la sortie des enfants. Un visage intéressant! Pourquoi attendre mardi prochaine, le début des classes portrait? J'ai demandé en expliquant que c'est ma passion depuis la retrait à prendre des portrait (en réalité ce n'est que depuis quelques mois, mais je n'entre pas en détail avec mes modèles, il n'y a pas de temps à ça quand je les aborde.)

Pourquoi moi?
Vous avez un visage intéressant.

Et c'était vrai. Un visage "taillé en pierre de serpent" avec juste le petit barbe approprié et une figure élancé. Il se tenait au bord de la porte, sans bouger.

Bien, si vous voulez...

J'étais tellement émue, que j'ai fait trois prises en balbutiant presque et même oubliant à utiliser le flash, mais à ma joie et surprise, peut être justement à cause de peu de lumière, les photos sont réussis, voire vraiment intéressantes. Avec trop de grains, d'accord, et alors?

Je vous donnerai un la semaine prochaine.
J'ai pas besoin, me répondit-il, je vois mon visage dans le miroir chaque jour.

Il dit cela signalant qu'il ne le trouva pas intéressant, lui. Mais la mère de l'amie de G. aussi en attente, me dit à la sortie:
- Vous avez raison, il a un visage intéressant.
- Oui, ce n'est pas le "beau" qui m'attire, mais...
- On voit une personnalité, une caractère sur son visage.
- OUI.

Malgré son refus pour sa photo, l'homme avec son petit garçon était, tout comme moi avec ma petite fille et garçon, un des dernier à sortir. J'étais trop préoccupée à habiller ma petite fille et mettre les chaussures à mon petit garçon qui au début réusait l'aide, puis se décida soudain qu'il ne sortira pas, pour faire autre chose. D'un coup, je vois d'un coin d'oeil que mon model s'attardait dans le corridor: sortir en même temps que nous? Mais la mère et la copine de mes petits enfants nous attendaient, finalement, elles aussi devant la porte de gymnase. Peut-être, pour me dire qu'elle approuva ma choix et le comprenait.

Hier soir, après mon retour, j'ai vite mis dans l'ordinateur et joué avec les trois images obtenues. Tout a pris un nuance vert à cause des murs et de la faible lumière. Etait-il aussi brun? Il a des yeux parlants, une fort personnalité et, apparemment, il est sur de lui. Ai-je réussi à prendre plus que son apparence physique sur le cliché? Je voulais écrire "pellicule" mais en fait, dans la carte mémoire. Je dois trouver un moyen de sauvegarder les dernières images, avant qu'lles s'accumulent à faire assez pour graver un CD! Je ne voudrais "le" perdre! D'ailleurs, les autres photos non plus.

(a continuer)

1 janv 2005 (suite)

Stéphanie m'a quittée, disparue cette année, je n'arrive pas encore à y croire qu'elle est mort, que je ne pourrais lui parler dorénavant. Non, une amitiée comme la nôtre ne se retrouve plus.

J'ai trouvé deux cousins éloignés à Kolozsvàr dont je me sens proche, et la femme qui, sans savoir, m'a prêté son nom pendant que nous nous cachions des SS. Alina m'a gâté à Bucarest et même venu m'y accompagner à Commando! Ma fille m'a parlé davantage quand je l'ai visité, bien sûr elles ne sont pas des "inconnues" pour moi, mais je les ai connu davantage qu'avant.

Giselle m'a envoyée ses chansons, Michelle m'a donné à lire son autobiographie. Si quelques approches ont avortés, comme celui avec Marie, m'ayant pourtant corrigé une volume de mes journaux ("Derrière le rideau de fer"), d'autres peuvent fleurir, cette année.

Sinon, je suis plus riche de ses sourires, ses quelques paroles échangés, ses connivences trouvés souvent, beaucoup des fois.

Oui, peut-être, mes portraits de très près sont des fois flous, pas très nettes, mais je les ai prises aussi le plus souvent en "situation", de plus loin. De près, j'aurais dû les prendre avec trépied, ma main s'appuyant sur quelque chose, ne pas trembler. Mais j'étais émue trop par eux, leur sourire, leur humanité, le rapprochement soudain ou compréhension momentanée, le regard. Ce regard disparaissant trop vite pour ne pas me dépêcher le prendre aussitôt, trop fugace pour sortir mon trépied, même quand je l'avais sur mon dos.

Le quémandeur a caché par la suite son visage sous le manteau, l'accordéoniste a continué jouer espérant l'argent des autres, les musiciens de Vaslui sont vite repartie de la place Charles pour ne pas être attrapés, le vendeur de tissus devait s'occuper des clients qui arrivaient. Mais l'espace de quelques instants, je me suis sentie plus près d'eux, que hélas, des autres femmes de ma classe photo me tournant le dos et parlant entre elles. Surtout, en décembre chez Terry. Là, je me suis sentie étrangères, elles étaient et sont devenues des inconnues.

Mais ainsi va la vie, avec ses hautes et ses bas. Michel et son épouse m'ont invité à déjeuner chez eux aujourd'hui. Ma belle-fille est revenue hier soir avec les gosses et j'ai passé quelques heures à rassembles les premières photos de l'année dernière. Jusque maintenant, 150 de dix mille et poussière, mais ce n'est pas fini. J'ai mise quelques unes sur le Web, trois de bruillard et pommes et la tarte et d'autres de Paris en pluie ou illuminée.

J'ai regardé ceux, fantastiques d'Antique, me faisant sentir presque là, prises avec un Canon de 5 mégas. Budapest, ses ponts, le parlement illuminé, la nuit. En cherchant "essaie photo" j'ai trouvé une site intéressante. En voyait ce que les autres réalisent, j'apprendrai, je serai stimulée davantage pour raconter aux autres ce qui se passe autour de moi.

D'autres possibilités de Partage. D'apprentissage. Le temps passe, mais pas vide.

1 janvier 2005

J'aime bien mieux "2005" que 2004, pourtant ce n'était pas une mauvaise année, mais depuis 1944, j'ai quelque chose contre les "4". Oui, j'ai survécu Magdi de 60 ans déjà!

Non, l'appareil photo n'est pas un moyen de m'éloigner du monde pour moi, mais de m'y approcher. Et je ne peux dire vraiment que j'ai fait le portrait ou pose en situation de nombreux inconnus, parce que la plupart ne me sont plus "inconnus": le leur ai parlé, ils ou elles m'ont parlé, nous nous sommes, au moins en peu, rapprochés, connus.

J'ai échangé ne sois que un stylo et une carte postale avec le vieux arabe ridé de Tunisie qui m'a sourit après l'échange. Je sais d'où venait et habite le plongeur surfeur âgé de North Carolina: c'est un espagnol établie en Canada. La dame du café m'a raconté de son voyage à venir en Afrique, la dame aux beret rouge de ses chiens, et rendez-vous régulier à quatre heure d'après-midi devant le café place Charles.

Oui, j'ai fait aussi l'image de quelques passants ou gens surpris en bus ou métro sans qu'ils sachent, mais j'ai aussi parlé avec d'autres que je n'ai pas prise en photo. Plus facilement, qu'avant.

Terry disait que je m'approche beaucoup. Trop? J'ai besoin de cette aproche. Humainement, sinon pour la photographie. Je n'appelle pas "inconnus" ces musiciens quémendeurs, arrivés à Paris de Vaslui, ni Nénette me proposant me faire "un petut chaud" sur Pigale, ni ceux devant le marché Saint Pierre avec qui j'ai échangé des mots ou des sourires. Un café. Une thé.

Un petit échange aussi au café arabe près de Clignancourt, une cuisse qu'il a mit près de la mienne en me surprenant, me faisant sentir plus jeune plutôt que révoltée, le fumeur de m. sympa m'a aussi raconté le nombre de ses enfants, tant avec sa femme qu'avec l'autre avec qui il vit en France, mais aussi le nombre des années qu'il s'y trouve et le pays d'où il vient.

Le jeune au barbichon amusant et visage enfantin chaud, m'ai montré comment il travail et m'a parlé de son métier de relieur, m'a présenté ensuite son épouse. Le vieux au chapeau noir et cravate rouge de la riche femme qu'il a quitté et le tappissier de son père arrivant en France quand lui avait trois ans, il était aussi tapissier, tout comme Marc qui continue cette métier depuis quatre générations déjà.

J'ai eu une échange de sourire, connivence et d'humanité, même avec ceux avec qui je n'ai pas échangé des confidences. Que j'ai parlé de moi même ou non, quelque courant est passé entre moi et le quémendeur de Pigale, la gérante de café de la Poste, le buveur de bière de place Charles Bernard. Le patron de café du marché "noir" près de Chateau Rouge m'a même donné une photographie qu'il avait fait, lui aussi, de nous pendant que nous discutions chez lui, après que je lui ai offerte l'image agrandi de lui et son serveur.

Je sais que le maître nageur de Chavy Chase s'était fait opérer et c'était à cause de cela que momentanément ne se rasait plus, il me l'a raconté après que j'ai prise son portrait avec son barbe de quelques jours, ensuite nous nous faisions de loin un signe amical de main les matins à sept quand j'allais nager.

Oui, eux, beaucoup d'autres encore, ne me sont plus tout à fait "inconnus": je sais des choses d'eux, et eux, de moi.
(a continuer)

A Paris, le 26 décembre

Avec mon petit fils, admirant les vitrines des grandes magasins

J'aime écrire dès l'aube, mais

29 décembre 2004

J'aime écrire dans mon journal le matin dès l'aube, ou le soir, avant de me coucher. Raconter, réfléchir. Mais les occasions comme celle-ci, quand je me sens éclater et je n'ai pas à qui parler, n'a plus, surtout depuis que Stéphanie n'est plus là, c'est encore plus nécessaire de pouvoir te parler, mon cher journal. Tu m'écoutes, tu me comprends. Je peux te parler, te retrouver. Revoir. Tu es disponible.

(a continuer)

70 ans: une année riche!

J'ai revu ce matin les images "voyages": Tunis, Roumanie, Aix, Washington, North Carolina et celle des diverses quartiers de Paris, mais aussi les autoportraits. En plus, j'ai aussi sur Carrière-sur-Seine, Argenteuil en Fête et Moyen Age: j'ai eu une année extrêmement riche!

Je ne peux pas me plaindre de l'année de mes 70 ans dont j'avais tellement peur.

En plus, j'ai pris de belles images des fleurs et quelques unes très bien de mes petits enfants, je me suis lancée, depuis peu, en courts vidéos tournés avec l'appareil photo.

J'ai eu des jouissances grandes aussi avec mes nouvelles logiciels et les bonnes surprises qu'elles m'ont offerte. Et, même si passagèrement, aussi avec B.

Au début de l'année, je me disais "je dois m'offrir quelque chose de spéciale pour ces 70 ans tellement craints.

Voyages, appareil photo, lui. Découverts. Des journées bien remplies.

Alors, relativement à tout cela, mon échec de démonstration ne pèse pas lourd. Et si je n'ai pas réussi lier amitié avec Slava, ni de la camaraderie avec celles prenant la classe photo, j'ai des nouvelles espoirs.

Hélas, cette année, Stéphanie, ma tante et Mme Filipetto ont disparues, je n'arrive pas encore à bien croire de Stéphanie. Il ne me reste plus qu'Alina, je dois mieux m'occuper d'elle, la voir plus. Soigner mieux la maison, mon front, ma santé, mon poids.

Continuer mon chemin.

L'intérêt de Pierre et Micheline m'a rendu courage à travailler aussi sur mes journeaux.

Comment vais-je combiner texte et images?

L'année prochaine, je me fais une site Web.

Bientôt Noël 2004: 60 ans depuis le début de mon première journal. Même si je sais quelqu'un lira probablement ceci, un jour, cette idée ne me gêne plus dans l'écriture. J'écris, comme avant, ce qui me vient, j'écris, oui, d'abord et surtout pour moi même. A mieux penser? Me parler, me dire des choses. Tout en sachant qu'elles pourraient être utiles à d'autres personnes.

Mes photos aussi.

Comme disait Terry, elles racontent une histoire. Mais ensemble, elles disent beaucoup plus qu'une à une. La mémoire d'une journée, mais davantage. Au fur et à mesure, écoutant les conseils du livre Mémoirs, elles disent davantage.

J'aime pas mal les images prises de mes départs et arrivés Argenteuil, en contrastant avec celles des quartiers de Paris, ou les reflétant.

20 décembre 2004

Jeudi 17 décembre était un four. Une démonstration tout à fait horrible.

Depuis au moins six semaines j'attendais cette évenement impatiement et avec une grande joie. "Je vais leur montrer de quoi je suis capable! Ils vont me demander à monter les mêmes aussi à l'expo." je me sentais "vedette".

J'avais préparé quatre albums remplis des photos, et une dizaine grande taille, plusieurs "photorécits" genre vidéos sur Paris. Fière, remplie d'une joie. (2009: et j'avais travaillé beaucoup)

A l'arrivé, j'avais testé, tout allait bien. "On le regardera à la fin" me dit alors Terry. Bien. Je me suis sentie seule, les autres parlaient entre elles, presque deux heures! Elle verront ce qu'elle verront, bientôt! je me consolais. Déjà, en manteaux, préparés à partir.

- Et ma démonstration?
- Bien, attendez un peu.

Je mets en marche.

Le son presque inaudible, les images saccadés. Elles sont parties sans commentaires, vite. Alors seulement je me suis rendu compte: j'avais oublié à relier mon portable, je ne l'avais pas fermé et la batterie était presque tout épuisé pendant les deux heures.

Je suis partie effarée.

Un bon escalope milanais dans le resto italienne de la même rue m'a rassurée. La vie continue. Je suis arrivé chez moi épuisée.

On se prépare, on s'imagine. On fait des rêves. On tombe sur le visage.

Bien, on se relève.

On continue la vie. Le même rêve ou un autre. Je n'ai pas le temps de pleurer longtemps sur le lait débordé, ni sur les opinion des autres. De cette groupe des femmes américaines me regardant depuis quelque temps avec méfiance.

Je sais que Alina, Nuszi, Gabor, etc vont avoir plaisir à voir Paris tel que je l'ai vécu, montré. Il s'agit seulement à réussir à le mettre dans un format vidéo pour télé cd, je vais réussir la produire.

Et la joie de préparation, la joie de l'attente, reste. Même si cette fois la démonstration fut un four. Complet.

J'ai décidé à ne pas prendre de classe en hiver avec elles, continuer le printemps, peut être. Je vais économiser de l'argent, et je ne prendrai pas non plus la classe portrait. Peut-être, quelques leçons privées de Terry, j'ai besoin de ses opinions sur mes photographies. Que je l'écoute ou pas, elle donne plus de courage à continuer, malgré ses critiques. Elle croit que je devrais faire un livre.

6 décembre 2004

Mikulàs! Saint Nicolas. Je ne reçois plus des bonbons entre les deux fenêtres comme dans mon enfance, mais je vais envoyer aujourd'hui le paquet destiné au deux femmes de Comando, j'espère que cela leur fera plaisir. Rideau et nappe identiques, achetés il y a trois jours.

Mes amis ont été fidèles toute leur vie, comme les roses de décembre de mon jardin. Trois: deux jaunes et une des couleurs rose changeant, celle-ci ouverte déjà davantage que les autres. En nombre peu, tout comme mes vraies amies, mais présentes, persistantes. Fidèles.

Ne me trahissant pas comme mes maris. La vraie trahison n'étant pas leur infidélité, mais qu'ils ont raconté mes secrets, ma vie, à leurs maîtresse. Chacun, autre chose. C'était ça "l'ultime trahison" que je ne pourrais jamais leur pardonner, ni l'oublier. Mais ils m'ont joué aussi d'autres méchants tours.

Par contre, mes amies, tout en ne vivant pas, hélas, longtemps près de moi (ou moi près d'elles), n'ont jamais trahie. Ni paroles, ni gestes. En plus, à chaque appel elles ont fait tout pour soulager mon âme. Même osé à me donner des conseils qu'à l'instant je n'était pas prête encore à suivre. Me comprenant et m'admettant tel que.

Hier, j'ai accompagné ma famille au cirque, spectacle organisé par le comité d'entreprise. Il portait un beau pull blanc, elle une longue manteau festive noir, et ma petite fille en costume chinoise. J'ai mise ma blouse arc en ciel. () J'ai pensé "combien j'ai eu raison de lui conseiller à reprendre son travail, elle se sent entre tous ces gens comme un poisson dans l'eau, c'est tellement bien pour elle." Le spectacle se reposait surtout sur quatre artistes, dont un paire chinois, jeunes et très doués. Les enfants se sont rejouis surtout de leurs bonbons et des bâtons illuminés à agiter, mais aussi de quelques unes des numéros: pas les mêmes que moi.

Les claquettes m'ont rappelé papa, qui sur le sol de pierre de notre entré me montrait comment il dansait dans sa jeunesse et m'apprenait à moi aussi à faire des claquettes "à la Fred Astaire". J'avais 8 ans ou 12 ans? Je m'y sens comme si j'étais là.

Et je ne m'en veux plus, comme pendant dizaines d'années d'avoir été furieuse contre ma tante et oncle nous ayant joué un mauvais tour "blague" le matin de Saint Nicolas, ne m'ayant donné qu'une partie de mon kilo des bonbons que maman avait acheté en ma présence avant son départ. Les bonbons, l'attente de quelque chose qu'on sait à nous, tellement important pour un gosse. Je ne m'en veux plus non plus de m'avoir rejouis à l'époque quand maman m'a dit au téléphone "nous sommes plus riches qu'eux": j'ai partagé ensuite les bonbons de bon coeur avec ma cousine, elle je l'aimais vraiment. Elle n'était pas seulement ma cousine, ma camarade d'école et du banc pour presque quatre ans, elle était l'amie toujours là de 6 à presque 10 ans. Nous allions à l'école ensemble, passions les récrés près l'un de l'autre, et après, le plus souvent allions jouer, se battre, se quereller, le regretter, puis recommencer. Je ne me souviens pas d'avoir fait des leçons côte à côte à la maison, ni chez moi, ni chez elle, ni chez nos grand parents, où nous allions aussi des fois après l'école. Manger de pain avec saindoux.

Je ne me rappelle pas asez de ma cousine, ni de nous. Très peu des souvenirs de ces temps-là en général, juste quelques moments forts.

Une bataille sur le lit: elle était plus forte et moi, plus déterminée.

Des fleurs obtenues le jour de mères des propriétaires de jardin voisine.

D'avoir tenu sa main, au début, quand arrivé de son village elle avait peur d'aller seule à l'école.

Pourqoui cette période de ma vie est glissée tellement dans l'oublie? J'ai juste quelques éclaires ici ou là de tout cette époque de ma vie.

Je devrais visiter mon oncle, tant qu'il n'est pas trop tard. Pour ma tante et mon amie Stéphanie je n'y puis plus rien, par contre je suis allée visiter mon amie Agi Deri un mois avant qu'elle ne meurt pas subitement, trop jeune, hélas.
le soir, 3 dec. 2004

Jour extraordinaire aujourd'hui: nous sommes allés au centre commercial avec mon petit fils, j'ai passé le cap de 10 000 photos numériques!

Il faudrait s'arrêter un peu et faire le point, une résumé image de cette année: la 70e de ma vie.

Place de Vosges et Fb St Antoine

Quelques images prise à ce moment-là, fin novembre, début décembre 2004

Il a passé le cap de 97 ans, mais

3 décembre, 2004

Mon oncle Laci a passé le cap de 97 ans, mais ma tante Hanna, hélas vient de disparaître depuis une semaine, à 96 ans à peine. Et moi, combien des années me reste encore?

Bon, l'important est d'en profiter en pleine. Tant pour moi que pour ceux autour de moi.

Aujourd'hui, je serai avec mon petit fils. Hier, j'ai pris des photos chez Mark, son atelier est resté presque tel quel depuis que son arrière grand-père l'avait acheté d'un peintre des moeubles. Traditions transmise à son fils pendant quatre générations.

L'atelier, dans une passage près du Faubourg Saint Antoine, chauffé par un seul poile à charbon, les mêmes carcasses des fauteuils décorant le plafond. Il se sent bien entouré toute la journée de ce que ses aïeules lui ont laissé. Il habite dans le même cour, en face, toujours à l'étage.

Terry critique, ça fait mal, pourtant mes photos s'améliorent. Je crois. Elle m'a dit hier, et ceci je considère comme un louage: "mais la classe portraits est pour débutants, tu en as déjà fait, à la maison aussi." J'ai donc passé le state débutante.

Pourquoi ai-je l'impression de "déjà vu" pour certains lieux et photos? Ai-je essayé et pas réussi? Voulu? entrée au mêmes coins de Paris? Cette promenade au Marais m'a laissé un goût fort de "répétition".

De toute façon, le résultat est meilleur. Non seulement, l'appareil m'iade, aussi le fait de prendre plusieurs images avec plus ou moins de lumière, me déplacer et même le "retravailler"... comme on dit au cinéma "post" travail, en anglais "digital darkroom".

Michelle m'a aidé à paufiner ma lettre de 1959 juin vers Sandou, c'est fou comme on s'entend bien. Elle, comme moi, s'accrochant sur une signification, une phrase, un mot, avec patience à recommencer. De "copains', j'ai placé maintenant ses e-mails dans les "amis" et c'est ce que je ressens.

J'ai envoyé le paquet pour Cluj, pas grande chose, et j'aurais dû la faire plus rapidement après ma visite. Il s'agit maintenant de trouver d'autres choses aussi, peut-être meilleures.
Hotel du Nord était devenu une film fameux, le restaurant existait encore pour s'y souvenir en 2004: ces images sont vraiment des documents. En y retournant trois ans plus tard, j'ai trouvé à sa place un restaurant chic jeune "à la mode" complètement transformée. L'ancien propriétaire a vendu pour se reposer.

Les images s'animent soudain!

26 novembre 2004

Hier j'ai eu un choc.

En essayant une commande pas encore connue de mon Photoshop Elements 3 nouvellement acheté, des images prises ce jour-là à la Bastille et le passage du Faubourg Saint Antoine se sont mises à défiler: ça, rien de nouveau.

Soudain, une des images un peu plus petite s'anime!

Le programme m'offre les vidéos tournées mélangées avec les images en ordre chronologique: une vraie expérience multimédia!

En plus, cette première fois, pendant que les images défilaient, une musique de fond jouait aussi. L'intégration quasi totale entre image fixe et celles des vidéo m'a sidérée. M'a offerte une nouvelle perspective.

Je n'ai pas pu m'endormir longuement ensuite, dû probablement à plusieurs choses. Une très grande fatigue musculaire, mains bras, épaule, cou et dos crispé pour ne pas bouger l'appareil. Le kiwi acheté à Paris. Une infection au pied gauche. Je me suis sentie terriblement misérable. Tellement bas, relative à la euphorie, haute exaltation ressentie en voyant soudain une de mes images s'animer, et même plus tard, une deuxième.

Je serai obligée de m'acheter une carte mémoire de 1 méga ou plus, le vidéo devient enivrant, surtout que personne ne soupçonne qu'au lieu d'une seule photographie, je prends sons et mouvement. Qui penserait qu'une caméra vidéo se cache dans mon minuscule appareil photo? Pour le moment, très peu.

Je m'étonne de la facilité et n'ai pas encore le courage de prendre tant que mon coeur ou yeux désirerait, je m'étonne aussi à la réaction des plupart des gens. Ou ne se rendant pas compte du tout, surtout comme j'évite aussi la plupart de temps l'utilisation de flash et le bip quand je déclenche, soit tout heureux de poser, fières même d'être photographiés. Et ne se doutant pas du tout, que de temps en temps, ils sont même filmés.

Quelquefois, je demande, autrefois non. Peu des gens refusent "je ne suis pas photogénique" mais le jugoslave de hier, ébéniste, a dû être sans papiers tout comme les gens travaillant dans l'atelier de coutures, probablement non déclarés, ayant leurs raisons de se méfier des images. Non pas de moi, mais d'être prise sur le fait.

En plus, même si je n'ai prise que peu Le Manif, le mélange "foule fervente" à côté des havres de paix où d'autres continuaient leur activité comme si rien ne se passait pas à côté d'eux à deux pas, ressort bien ce que j'ai vécu. Pourtant, quelque chose manque à la fin pour cloturer: je n'avais plus de place sur le mémoire de l'appareil.

J'ai tellement envie de m'y plonger, créer, découvrir! Je sens pourtant que je dois me freiner un peu. J'ai encore des frissons. Restes de la fatigue de hier? Intoxication légère? Nerfs épuisés d'excitement?

Après tous les heures, jours, mois, chez moi au fond de la cour de cette rue tranquille de banlieu, plongée même si seulement pour deux ou trois heures, ou une courte journée, entre gens à Paris devient épuisante et, à la fin, excitant.

Devrais-je enfin me lever, comme la batterie de mon ordinateur est épuisée ou prendre un vieux livre et un peu de recul en même temps?

Il y a tellement à apprendre, vivre!


A quoi serviront toutes ces photos?

17 novembre 2004

Depuis que j'ai tombé dans la passion de prendre des images j'écris moins souvent: je m'exprime différemment. Je croyais que je voudrais écrire en hongrois aujourd'hui, c'est possible, pourtant les mots m'arrivent difficilement, je m'y suis déshabituée. (traduit de hongrois)

Aujourd'hui, commence le nouveau cycle de la classe photo, celle non plus avec le 18e de Paris, mais le 10e. Je suis déjà allée deux fois en continuant le cycle "Jeudi: photos de Paris", seule, pendant qu'il n'y avait pas encore de la classe.

En octobre, en retournant en 18e et depuis le début novembre, me baladant autour de la Marie de 10e, ou près du Canal Saint Martin.

Je m'approche rapidement de 10 000 photos cette année. A quoi servent-elles? Serviront?

J'apprends, puis elles font des bonnes souvenirs. Je joue, je m'amuse - et j'ai l'impression de m'approcher des gens. Ne serait-ce que pendant un instant. Je me sens moins seule ainsi, davantage plongé dans le monde.

Je découvre, voie pleines ses choses à côté desquelles je passais avant sans les percevoir.


Contrastes


Sky-Contrast, originally uploaded by Julie70.

Ciel bleu et arbre triste, un peu comme je me sentais ce jour-là.

31 octobre, 2004

J'ai posé des fleurs sur la tombe de madame Filipetto, celles qu'elle aimait acheter pour les occasions pareils.

Je viens de corriger, surtout relire, quelques pages écrites il y a 25 ans: comme je jubilais après avoir fait de l'amour, si bien réussies. Que je décrivais bien ma joie! Cet été, je la montrais par quelques images prise de moi même, mais je ne crois pas qu'elles parlent mieux que les mots


Ou alors, parce que ce n'était pas bon "tant que ça"? Non! Peut être, j'étais plus consciente qu'il n'y aura plus pour longtemps, mais c'est aussi possible que c'est l'art de l'autoportrait qui louche chez moi. Pour les paroles, j'étais un peu gênée comme mère et grand mère m'auto-censurant là bas, hélas.

De loin, je me rends compte que malgré les multiples orgasmes, c'est les mots qu'il a dit qui ont compté le plus pour moi. Et puis, l'idée que même à 70 ans, je peux, je fais et on m'apprécie. J'avais oublié aussi que même si pas à l'hauteur de Larry, B. était un bon amant, lui aussi, il y a 25 ans. Et encore, même si différement.


Eh oui, puis "les première fois" font peur, à moi mais aussi à lui, même si on se connaissait intimmement il y a tant des années. On se demandait "comment serais-je? que dirait-il? elle?" et pas mal des appréhensions, ensuite disparus.


On oublie, non, on ne l'oublie pas, on le cache ou obsculte, que le sexe est une importante source de joie de vivre. Comme le bon pain, l'eau, la chaleur. Et comme, quelquefois, même souvent, la bonne et réussi rencontre sexuelle est rare, d'autant elle devient importante.


Quand tout alla bien et trois fois par semaine avec mon mari (le premier) comment le dire? Je me sentais bien dans ma peau. Je ne jubilais pas après chaque fois (même si je devais rayonner), je ne mentionais que rarement, quand mois après mois, année après année, tout allait 'normalement" entre nous.

Avec François c'était moins rare mais précieuse et des fois juste une longue baiser me faisait rayonner "elle part à quart de tour!". Il y a eu des mémorables. C'est vrai. Il ne m'a pas donné que des mauvais moments, lui non plus.

Mais tellement est dans la tête, coeur, âme. Quand ils collaborent, c'est tellement mieux!

Enfin, relire les minutes après Larry me fait plaisir, même sachant qu'elles ne reviendra plus qu'une fois et, au besoin, se retirera tout à fait. Au moins trois fois, Larry m'a fait l'amour magnifiquement et m'a laissé ensuite rêver longtemps. On vit tellement dans ses propres rêves aussi!

B. était bien, sans jamais me faire rêver pourtant: pouquoi? Juste une nostalgie souriante, agréable. Déjà ça, pas mal.

Vendredi, 29 oct. 2004

Je me suis levée vers sept heures et demie et voilà vers onze, presque midi, je ferme l'autobiographie, le journal de Micheline. J'en suis abasourdie. Et aussi, un peu remise à ma place. C'est d'une telle richesse des expressions, des sentiments, dés vécus exprimés!

Un livre qu'on devrait vraiment publier tellement plus que la mienne. Et concentré. Que des choses dans ses 220 pages de "Terre Glaise!"

En plus, elle est modeste, ne se croyant pas assez intelligente, pas assez douée! Que c'est incongrue!

J'en sors profondément bouleversée. Je vais le continuer une autre fois.

Mardi, une bonne journée avec mon petit fils.

Hier, à Paris, retour des lieux. L'un des cafés était fermé, j'ai dû glisser les photos sous la porte. L'autre, Places Charles Bernard "c'est tout?" Oui, j'ai fait davantage, mais combien je peux offrir? Au café de la Poste, grande joie et un rendez-vous pour pose "maquillée cette fois et mieux habillé" m'a dit la serveuse. On verra, j'apprendrai.

Au marché Château Rouge, appréciation, on m'a offerte aussi une image prise sur nous par le serveur. Le patron de la boutique des légumes était ravi de sa photo, même si Terry ne l'avait pas mise entre les réussies.

Je suis revenue avec des nouvelles images, prises hier, ensuite j'ai plongé dans la Terre Glaise et la vie de la famille de Micheline.

Je me convainque qu'elle devrait lire aussi les suites de ma vie et moi, connaître les leurs. On verra. Hasard de sort: ils ont leur maison d'été près de celui de Français de Celle.

Nenette on Pigalle


Nenette on Pigalle, originally uploaded by Julie70.

Claudine with her dog


Claudine with her dog, originally uploaded by Julie70.

Begger on Pigalle


Begger on Pigalle, originally uploaded by Julie70.

dimanche 24 oct. 2004

Le vingt, mercredi, je suis allée centre Paris pour le groupe d'écriture: quelques photos nouvelles dont j'aime pas mal certaines. Que toute cela me parait loin maintenant!

Par contre, jeudi, le Chateau Rouge et Pigalle me parait proche, probablement à cause des photographies que je viens juste de récupérer. La dernière classe de cette cycle sera lundi.

Vendredi, j'étais visité Micheline et son mari à Bobigny, elle m'a offert son autobiographie: je suis émue de son texte. Et comme elle écrit bien!

Hier, nous sommes allés nager, avec mon fils et petits enfants et puis à MacDonald. Grâce à Ion, j'ai maintenant une très chouette téléphone portable, minuscule, léger: je ne pourrais plus dire que je ne le prends avec moi à cause de son poids. En plus, il a pleines des fonctionnalités, je prendrai longtemps à les découvrir.

D'ailleurs, chaque jour, de découvre des nouvelles possibilités offerts pars les programmes venus avec l'achat de mon ordinateur. Ces jours-ci, je voulais "désespérément" un programme me permettant de couper les parties non désirés de mes petits vidéos prises avec mon appareil photo. Je ne sais pas bien le fermer une fois démarré le "moovie" ce qui m'a d'ailleurs occasionné des découvertes amusantes, échange des dialogues prises à nos insu. Et hier soir, je venais de découvrir que j'avais ce programme caché entre les accessoires en "divertissements" que je n'avais pas encore daigné tester, même depuis une année.

Il y a tant à faire!

Paris Balade-Vollent en vent


ParisBallade-Vollent en vent, originally uploaded by Julie70.

Mon image préféré de l'époque, mais j'avais aussi prise une vidéo courte

Le jeune des potirons


Let's retire, originally uploaded by Julie70.

devant ma fenêtre...

nostalgie

Mardi 19 octobre 2004

Je ne ferai plus des photos noir blanc, même les immeubles patinés de centre de Paris et le Marais crient pour leur couleur, cette fantastique ocre marron moisi ou le signe de temps mélangé au grise dû aux fumées. A ne pas parler des gens. Et le couleur de la lumière donnant l'ambiance. Les feuilles d'automne et les couleurs d'étoffes.

Le bleu éclatant du ciel presque comme une lame de couteau ou, au contraire, gris sombre sévère et boudeur. J'aime, je préfère la couleur! n'en déplaise pas à Terry qui trouve le noir "artistique".

Le jaune orange des potirons s'embrassant devant ma fenêtre et des gâteaux s'offrant à qui veux les prendre; la rose de la Maison sur la Butte et du café Louis Philippe centre Paris; les verts rouges jaunes de l'arbre à moitié dépouillé.

Il y a très peu des photos qui donnent mieux désaturés, je peux toujours le faire avant tirage, en tirer deux et les comparer.

On dit que les photographies parlent de ceux qui les ont prises, que disent-elles de moi?

Le P8 Sony résiste bien à tirage en A4, je devrais essayer une prise avec le P150 à double ou quatre fois agrandie pour voir ce que cela donne. Ces dernières temps je suis la plus fière des quelques secondes de vidéo prise avec l'appareil photo: les tissus volant sous le vent.

Quelques images des marchés

SacreCoeur from St Pierre
Le marché Saint Pierre des tissus et le Goutte d'Or sont au pied de la Butte, le dernier un peu plus loin seulement. Je suis allée de l'un à l'autre comme je me l'avais proposé, mais pas à Barbes, je n'ai plus eu ni le temps, ni l'énergie.

Vendredi 15 oct. 2004

Je viens de découvrir quelque chose d'étonnant. Réaliser, que ce n'est pas les peintres ni les boutiques de souvenir, ni même les autochtones qui forment l'atmosphère de la Butte Montmartre, mais les touristes venus du monde entier. C'est eux, la spécificité du lieu. C'est eux, qui lui donnent son ambiance - que j'aimais tant, jadis, quand j'y habitais.

Derrière, c'était ma petite ville, mais en haut je plongeais dans "la terre entière" ou, je me refugiais dans mon antre. Lentement, j'ai accepté aussi Abesses et son marché, et quelquefois, même Pigale ou Anvers.

Tout change. Même Pigalle m'a paru plus "propre", presque denudé de son caractère d'autrefois. Où sont disparus les P.? De toute façon, je n'ai pas trouvé hier où me garer près de là ou de la place Clichy: une autre fois.

14 octobre 2004

J'ai réussi à mettre enfin en route le chauffage.

Michel a bien passé l'intervention d'enlèvement du cataracte. Je suis contente des images prises, des vidéos de Paris et le clip de ce soir. j'avais oublié ces images, comme trop d'autres dans un coin.

Non, je ne dois pas m'arréter d'en faire, mais trouver un logiciel qui les organisera à mon goût. Non seulement avec des mots clé, mais aussi des exclusions: ça mais pas ça et ceci sous le titre ou l'exif. Trouver une logiciel faisant un diaporama (slide show) à la commande, peut être j'ai même une sans savoir dans mon ordinateur: à chercher.

Je travaille depuis ce matin sans m'arrêter. Non sans résultat, mais je suis un peu épuisée,

bonne nuit

Samedi, 9 octobre

Ces dernières jours je passe de l'euphorie à l'abattement. Euphorie, en regardant les images numériques sur l'écran de l'ordinateur.

Euphorie, en achetant ma nouvelle Sony de 7 méga.

Elle est noire. Au début, je regrettais sa couleur, mais je me suis aperçue que c'est le parfait spy-ware: les gens ne le voient pas ou le croient une téléphone portable. Plus mince, et plus rapide à s'ouvrir, à réagir. L'écran a des icons plus grande et plus nettes. J'étais ravie des premières images prises.

Ce matin, le jardinier ne parait venir: il voulait travailler ici deux jours à sa façon et pas seulement quelques heures selon ma bourse, c'est probablement la raison qu'il n'est arrivé quand il l'avait dit. Mais il aurait pu m'appeler, il sait mon numéro. Si effectivement il n'arrive pas, je pourrais retourner dans le 18e aujourd'hui, peut-être même me faire couper les cheveux.

Ravie de mes images hier, aujourd'hui les mêmes ne me disent plus rien - est-ce la lumière sous laquelle je les regarde?

Je suis moins satisfait des images prises avec le Nicon que ceux de Sony. L'habitude? J'ai utilisé pourtant P au lieu de Automatique, ou est-ce le film n'était pas adéquat? Enfin, l'important est que j'ai quelques bonnes portraits, des caractères et des couleurs chouettes des tissus. Même deux ou tris types genre carte postale et quelques scènes de rue.

Monter out ou seulement certaines?

En réalité, je devrais aller aux marché "Afriquaine" Goutte d'Or, ce matin, et si le jardinier n'arrive pas jusque 9 et demi, c'est ce que je ferai. Peut-être aussi au marché Barbes, en partant à la "chasse" dans la foule. C'est plus documentaire que les Vendange de la Butte. A la pensé seulement, j'espère déjà qu'il ne viendra pas et je pourrais aller à Paris.

Au retour, je mettrai en route le chauffage. Dehors, il est 13° pas froid, fraiche, surtout par différence avec les jours dernières.

Julie, courage! ne perds pas courage.

Je viens de les retrouver!

Oh, "seulement" 90 images, mais les voilà, tel décrite dans le journal et en plus grand format, pour ceux qui s'y intéresseront éventuellement pour me suivre à mon deuxième balade documentaire dans Paris.

Quelques images 7 oct. retrouvées

Pour le moment, ce n'est que les images des musiciens roumains Places Charles, Paris 18e et les portraits prise à la demande de l'égiptien dans le restaurant arabe. Je dois retrouver les autres encore.

Vendredi, 8 octobre 2004

Cette fois, je suis allée à Paris en train. Après quelques photos de la gare, un détour par le Fnac Saint Lazar (vendeurs désagréables à la section photo, mais gentils ailleurs et je me suis acheté un courroie) j'arrive vers midi à la station de métro Abesses.

Un groupe filmait et interviewait un monsieur ayant de la prestance. Clic, rapidement. Le filmeur utilisait aussi un Sony, immense caméra vidéo haute de gamme. Nous admirions réciproquement nos deux Sony, et il était ravi que je le prends en photo. Je vais lui envoyer son portrait.

J'entre à l'église Saint Jean où nous allions nous rencontrer dans une heure et demie, puis je mange un excellente pot au feu avec os à la moelle, même si un peu trop tiède, hélas. De la qualité! Puis, je me laisse tenter par une tarte aux pruneaux, heureusement pas sucré. Fini avec un bn express serré et quelques photos.

Je regards celles des autres, deux seulement ont apporté ce qu'ils ont pris jeudi dernière, et finalement, je n'ai de quoi rougir.

Bien sûr, je dois tenir plus fermement le Nicon et utiliser un film plus sensible, ASA plus grande, penser à changer la vitesse quand je prends quelque chose qui bouge...

De deux heures et demi à 4 1/2 je n'ai pas pris beaucoup des images, j'ai suivie les conseils de Terry et laissé mes yeux me guider. Malgré tout, ou à cause de cela, je n'ai pas résisté à certaines. On vera ce que ressortira, moins de deux pellicules de 24.

"Pas inspirée, cette fois" je le dis comme ma collègue avec qui nous nous sommes rencontrés de nouveau à la station Anvers. Assises dans le parc pour manger des châtaignes chaudes et se tailler une petite causette. "Ce ne fait rien, ça sera pour une autre fois."

Elle n'a pas voulu m'accompagner jusque Pigalle, où je devais prendre le métro direct pour la Mairie de 18e, ainsi j'ai fait le chemin toute seule. Cette fois-ci, au milieu, surtout pour éviter les pickpockets: ma récolte est plus riche.

Arrivée place Charles pour donner les images de la semaine dernière, j'ai eu encore de la chance. Une groupe des musiciens me fit hâter le pas. Différent musique militaire sonnant pas loin de la Mairie "cérémonie", j'ai pris vite quelques images. J'ai sortis quelque sous. Puis, je les ai entendu parler. "Golani" - ils étaient de Moldova ou Oltenie, provinces de la Roumanie. Quelles visages!

Dans le café, j'ai retrouvé l'homme aux visage le plus intéressant que je n'ai pa réussi à bien rendre jeudi dernier, et le barman m'a offerte un café tout contant de ses images et aussi une femme avec herpes dont j'ai promis (et tenu) à retoucher la bouche avant impression.

Au café arabe, peu de monde et pas le même accueil, mais celui qui n'a pas été là la semaine dernière a vite mise une belle chemise et m'a demandé à le prendre en photo. Un fort regard.

C'est fou, comme les visages regardés sur papier, ou plus longtemps, peuvent être plus intéressantes, plus belles qu'au premier regard.

J'arrive à la maison: presque cent images prises avec mon petit Sony. Peut-être vaut-il d'acheter l'autre de 7 méga, c'est tellement commode un petit appareil léger, presque pas visible!

Que va dire encore Terry de cette abondance d'images? Et moi, persuadée, que cette fois-ci, je serais modeste...

Mercredi

Le beau temps, comme le bonheur hélas, ne dure jamais longtemps. Hélas, encore. Déjà hier après-midi non seulement il a plu à vers mais l'atmosphère s'est refroidie sérieusement. Bientôt, je devrais mettre le chauffage en route.

Il parait que mon PC "n'a eu rien" - alors, pourquoi il ne voulait pas démarrer? L'utiliser, c'est une plaisir, surtout qu'ils n'ont pas touché aux données ni aux programmes et il n'a pas fallu rien remettre. Même le matériel, une fois connecté, a démarré à un quart de tour.

J'ai pu corriger mes textes, et les envoyer à huit, pour le club d'écriture Autobiographique, modifier quelques images et imprimer quelques unes, mais bientôt l'encre bleu manquera, même utiliser l'Internet rapide.

J'ai des frissons, j'espère ne pas avoir attrapé un grippe. Hier, j'ai babby sitté jusque onze heures, David et Gaby enchantés que je leur lise se sont couchés et endormis vite ensuite. Revenue, j'ai lu un peu encore dans mon lit.

5 octobre 2004

Huit heures se sont passées et il ne fait pas encore lumière. En même temps, malgré le ciel couvert, il fait extrêmement doux pour un début octobre.

J'ai mal au dos. Je dois aller voir le docteur. Je le pousse plus loin au moins depuis un mois. Pourtant, cela pourrait être grave, tous les maladies négligées le sont.

J'ai revue les images prises le printemps 2002: foncés, hésitantes, mais porteurs d'espoir. J'ai pris tant des bourgeons et des pousses en attent de s'ouvrir! Et aussi mes premières autoportraits: moi dans le vitre le nuit.

Puis, les images gros plan dûes au petit appareil digital. Les gouttes d'eau sur une feuille, une tulipe. Pissenlits ouvertes, jaunes et blanches, prêtes à être soufflés pour se reproduire.

J'ai lu hier soir le e-mail de Terry, mon prof photo documentaire: une ou deux photos dans une pellicule de 36 est déjà un succès. Réfléchir: pourquoi elles me plaisent. Et aussi, que faire pour que les autres soient aussi - meilleures. Au moins 'potables'.

En fait, sauf la pellicule noir blanc, j'ai plus de réussites, au moins d'après moi. Enfin, ce matin je récupére mon ordinateur. Que diable a pû se passer encore? J'espère que cette fois-ci, ils ont trouvé ce qui cloche et que ce ne sera pas rebelotte en moins d'un mois. De toute façon, je dois m'y préparer et sauvegarder régulièrement tout mon travail sur CD ou disque Zip, et faire une base de donné pour m'y retrouver: au moins, avec les photographies.

Bientôt (depuis avril) 8000 images digitales en ne comptant pas celles prises avec l'appareil "normal" et mises, elles aussi sur CD. En tout, plus de 10 000 . Oui, il faut s'en occuper à les inventorier, et bien.

Mes écrits, n'occupent pas beaucoup de place, mais il faudra sauvegarder chaque jour mon travail. Aussi les diverses versions.

En plus, essayer les diverses techniques décrites dans mes 30 nouvelles livres. J'ai de quoi faire pour un certain temps.

Ne pas m'enfermer, malgré tout cela. Heureusement, les classes photo documentaires me sortent de mon trou, et Terry dit qu'elles continueront jusque Avril. J'espère d'avoir bien compris.

Acheter de nouvelle materielle.

J'ai besoin d'une appareil numérique avec davantage de zoom optique et plus de résolution. Plus rapide aussi. Meilleur, même sans flache. En plus, pas volumineux ni lourde. Que choisir?

Dans les dernières magazines Fnac, j'ai remarqué un petit Sony de 7 mega, optique Zeiss, large écran, mais seulement trois fois zoom d'agrandissement. Une Minolta bridge, agrandissant 12 fois, mais seulement 4 mega pixels, les deux pour le même prix. Il me faudrait un combinant les deux qualités.

Dehors il pleuvote, mais il fait si doux!

Les roses cachés par les branches de bignones on réussi à percer au dessus pour avoir leur soleil et il y a au moins quatre ou cinq fleurissant maintenant. Je croyais cette année qu'elles ne réussiront à percer: les voilà.

On apprend tellement de la nature, quand on vit plus près d'elle et à leur écoute. On observe, on y réfléchit.

Au revoir, mon cher journal.

4 octobre 2004

Jeudi et vendredi j'étais euphorique, samedi et dimanche misérable, à cause des mêmes images 'ratées' et aujourd'hui, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de quoi l'être. J'ai fait quelques images très intéressantes, et d'après moi, même réussies. Expressives. Originales. Amusantes ou émouvantes.

Des caractères, des gens vivants. Appartenant, je crois, bien à la vie de la 18e arrondissement de tous les jours.

quelques images de 30 sept. 2004

Première balade documentaire: paris 18e (avec le groupe de Terry au début et à la

3 octobre 2004, dimanche

Depuis jeudi, je passe de l'euphorie à abattement. Des doutes et des ravissements.

Les 120 images pris avec Nikon et 80 avec Sony fait rue Mont Cenis chez le Relieur, la rue, ensuite rue Duc où j'avais ma société dans la rue puis entrant dans la boutique où on fait des protèges, au café Postal ensuite et le marché Poteau, coin place Charles puis le café arabe où j'étais si bien accueillie. Quelle récolte en quelques heures!

D'ailleurs, l'euphorie vient de l'accueil, à partir des deux jeunes relieurs travaillant à l'ancien jusque café arabe, exceptionnel et chaleureux. L'abattement vient des images pas à l'hauteur des possibilités offertes.

Loin de là.

Il y a quelques unes pas trop mal, si peu en pourcentage! Et même cela... Les gens au travail, ce n'est pas si facile que cela a montrer. Quant aux passants, c'est la rapidité de la réaction, la lumière, etc. Ce n'est pas un mauvais début pourtant.

Ce qui est sûre, mon contact avec les gens n'est pas mauvais. C'est positif. Je ne regarde pas assez l'appareil avant prendre l'image, hélas.

Sur la rue, il faudrait régler avant pour attendre l'occasion et clic, mais dans les boutiques tout en parlant avec eux, j'avais l'occasion de régler, j'aurais dû.

Je crois que je n'aurais pas dû sauter certaines mais je peux encore demander. Se croire trop, n'est jamais bien.

De toutes les photos, j'aime celle du barbu à la tâche dos courbé, la première de toutes en fait; la vieille avec deux bâtons marchant doucement vers le marché; la femme aux béret rouge et celle au pantalon noir, et l'égyptien ayant arrivé depuis longtemps à Paris. J'aime aussi l'image assez flou pourtant de l'homme et la femme qui se croisent et ne s'arrêtent pas.

Le reste, plutôt d'intentions.

J'étais dans "une autre état" comme enivrée. D'om le plaisir, c'est vrai, mais aussi le fait de n'avoir pas assez refléchie.

D'autre côté, je me demande: est-ce mon numérique est valable où devrais-je acheter un autre plus haut de gamme? Comme je l'ai, je devrais d'abord apprendre mieux utiliser le Nicon, ce qui servira plus tard de toute de façon.

Que ce weekend sans ordinateur me parait long! Et en plus, je n'ai pas eu le courage de sortir depuis hier soir et la contemplation des résultats me déprime.

J'ai aussi trop mangé.

Julie, quelques bonnes images (au moins que j'aime maintenant) n'est pas si mal que ça pour une après-midi de travail!

J'ai aimé l'atmosphère familiale et badine du café coin Poteau, place Charles et l'accueil chaud dans l'autre café par les six hommes: un algérien, un marocain, un tunisien, trois égyptiens.

C'est aussi étonnant que le visage me paraissait, au début, insignifiant est finalement le plus frappant. On ne doit jamais se dépecher trop, il faut regarder les gens avec plus d'attention.

Les idées, en général, étaient bonnes. La réalisation, en gros, reste à désirer. Je peux retourner si je veux. Essayer mieux faire.

Si je ne compte pas la pellicule, noir blanc avec ses résultats lamentables, j'ai fait plus d'image que Terry avait demandé: environ 72. En plus, j'ai celles de l'appareil digital, dont certaines sont pas trop mauvaises.

Est-ce que la petitesse de l'appareil fait que les gens ont moins peur d'être prises? Moins conscients de l'être en général, surtout que j'ai arrêté le bip - ce qui m'a un peu perturbé au début, mais c'est mieux quand on ne veut pas attirer l'attention à chaque clic.

Enfin, l'important est de progresser.

Je dois laisser reposer un peu plus les photos de jeudi et ne pas oublier que c'est seulement la première classe de Documentation 101.

Le fait est, et cela a de positif et de négatif, que je n'étais pas dehors, mais la plupart de temps "dedans". Je m'intéresse vraiment aux gens et ce qu'ils font et me sens près d'eux. Bien sûr, j'ai vécu 20 ans dans ce quartier, ces rues.
La fameuse photo, de la maison rose, vue déjà plus de 16.000 fois sur la site flickr seulement, je l'avais fait, "entre autres" juste quelques jours (un dimanche) avant la première promenade photo documentaire, qui lui était le 30 septembre 2004, et m'a donné le courage et l'impulse pour tous les autre promenades.

J'étais allée ce dimanche "découvrir les environs" seule, avant d'aller, jeudi avec le groupe.

J'ai résisté aux savarins


I resisted last september, originally uploaded by Julie70.

mais au moins, je les ai pris en photo!

Mercredi, 29 sept 2004

Pas contre, les photos prises dimanche à Montmartre, autour du Lamarck m'ont assez déçu. Il y a quand même quelques unes très bonnes et le Nicon a presque mieux fonctionné cette fois que mon petit Sony adoré. Mais je n'ai pas fait les mêmes genres d'images avec l'un et l'autre.

Avec Sony, les citrouilles s'aimant dans un coin, les tartes au pomme et les savarins, sont particulièrement réussis en tirage A4, elles me régalent de loin. Mais la maison rose, deux images prises) sont d'une qualité qui, vraiment, fait rougir toutes images digitales. Je croyais avoir mise Kodak ultra, mais je ne sais plus bien. C'est mal, Julie. Tant pis pour toi.

Lundi, j'ai eu 81,3, mais encore loin de 75 kg désiré. Aller vers en bas, bouger plus, c'est plus important que la vitesse d'y arriver.

La classe de documentation de 18e arrondissement choisi par notre professeur de photographie Terry, commence demain. Que va m'apporter?

Je suis très près de cette quartier, même après quatre ans je ne peut pas le regarder de "dehors", pourtant j'observe ce qui a changé. Pas mal des motos garés dans les rues et des mini voitures. Est-ce le signe de change de l'âge de ses habitants? Plus des géraniums dans les fenêtres aussi. Que choisir comme thème?

"Paris autrement"?
Montmartre touriste?
18e petite ville?
Les couples?
Les habitants?
Photo des autres collègues photographes?

ps 2008:
c'est intéressant de savoir quand j'ai prise La maison Rose, mais encore plus ce que je me demandais avant partir à la chasse d'image documentaire la première fois. Finalement, le lendemain, je suis entré dans les boutiques, j'ai montré le 18e au travail des artisans surtout.

Paris centre, le 22 septembre 2004 photos


Je me suis inscrite au groupe d'écriture lecture autobiographique, nous nous rencontrions les Mercredis près de pont Louis Philippe, centre Paris, et j'y allais du Chatelet. Que des souvenirs de cette première belle balade!

26 septembre 2004

Je suis ultra contente de moi même. Attention! Pas trop?

J'aime les photos prises à Châtelet, à Pont Louis Philippe mercredi, la série avec elle et lui du vendredi, les images de 18e de ce matin.

Mais aussi celles prises à l'anniversaire de David, donnant l'atmosphère sinon autre chose. Et celles de weekend dernière à la Carrière sur Seine avec l'agriculteur et son champs, le portier mercredi et le boulanger ce matin très tôt.

Pour les photos de sport, les joggeurs, je ne suis pas encore là, mais le champs de courgette, ah oui!

L'imprimante HP de Lionel donne de très belle images. Encore faut-il bien apprendre à le manipuler. Je dois aussi faire des sequences animés genre diaporama commenté avec les images choisis et les textes.

Tant à faire cette automne!

Carrière sur Seine


Voisinage- (16), originally uploaded by Julie70.

Ceci est le chemin longeant la Seine, pris plus tard, je dois trouver les images prises en septembre 2004 encore.

18 septembre 2004

Ce matin, des huit et demie, je suis allée à Carrière sur Seine. Au bord de la Seine, à cette heure-là, le café n'était pas encore ouverte. Le soleil très bas rasant se reflétait dans l'eau, tout près de la côte une grande bande de canards se promenait - et parfois se crêpaient la geule les uns des autres. Une fois, effrayés, ils se sont envolés, ensuite ils se sont habitués à ma présence.

J'aurais voulu prendre un quand il sortait de l'eau juste assez pour battre l'ail. Une autre fois. S'est enregistré, sinon sur la mémoire de l'appareil photo, en moi.

En me promenant, je me suis rappelée des "lignes conduisant le regard" et j'ai fait quelques images des champs cultivés, c'est ainsi que j'ai rencontré Michel, l'un des quatre agriculteurs marechais de Carrières. "Nous étions plus de cent, il n'y a plus que quatre" et je crois qu'il est le seul à travailler sans aide. Il travaillait le fer, faisant des rampes, en perdant son travail, il a repris le métier de son père et grand père.

"Nous sommes de Carrières depuis 400 ans!"

Il habite une ancienne maison troglodyte, transformé, sous les rochers. A 55 ans, il vit seul "jamais marié". Il m'a parlé pendant deux heures, heureux d'avoir quelqu'un à bavarder.

Il loue des bouts de terre, cultive pomme de terre, fèves, carottes, choux, tomates, épinards, courgettes, oignons. Et loin, même des dahlias - pour son propre plaisir. Loin de chemin, pour les préserver des promeneurs.

Selon son indication, j'ai cherché le marché, les lavoirs, le jardin dessiné par Le Nôtre. J'ai pris aussi des photos dans le café (café et croissant ensemble 2 euros) et très bons! tout en bavardant avec les gens là aussi. Ensuite, ils m'ont laissé les prendre en photo et m'ont souris avec chaleur.

Une voiture des policiers m'a suivie vers la fin "mettez votre ceinture", mais je crois qu'ils voulaient surtout savoir pourquoi je tournicote dans leur ville.

J'ai acheté trois cadres à 3 euros en tout au brocant, puis je suis revenue et bien mangé chez moi. Heureusement, pas avant, mais vers midi et demi, la batterie était déchargé.

Faire deux images à rafale est une bonne idée: l'expression des gens change. Je crois que les saules bougeant dans le vent me permettront des images superposées, impressionnistes. On comprends mieux leur démarche après une telle promenade au bord de Seine à Carrière.

Hier, nous avons acheté une HP, imprimante et scanner en même temps, peut être je pourrais l'essayer ce week-end moi aussi. Il a un slot pour mettre le Memory Stick Sony et prend des papiers de A4 et 10x15 couleur et qualité laser en noir blanc.

J'ai oublié d'aller acheter de batterie pour le Nicon, cette après-midi. Je me suis pas mal promené.

Diaporama cerises

Avant mes 70 ans, j'avais aussi prise des images que j'aime bien, je vais vous montrer quelques unes, avant d'aller plus loin.

Ceci s'appelle: la vie familiale moderne, prise 9 juin 2004

Jeudi, 16 sept. 2004 - relativité

Magnifique journée de début d'automne.

Le matin, j'ai fait des photos des fleurs et des fruits devant la fenêtre de ma chambre, puis de l'ordre, des champignons grillés. Le transporteur est venu chercher Sony. "Je vois que vous êtes photographe". Il a même reconnu le divorcé dans mes cerises.

L'après-midi, de trois à cinq, je me suis promenée autour de la maison: cent photos! La plupart des "fonds" pour le futur, mais aussi des voisins. L'une des voisines m'a invité pour un tasse de café et montrer les photos, dans son jardin une rose magnifique! Sans me rendre compte, la photo prise montre non seulement qu'une vieille rose ou femme peut être très belle, mais aussi la relativité des choses: la rose parait nettement plus grande que la maison derrière elle.
Tout est relatif

En revenant, j'ai surpris une énorme ombre devant moi: la mienne!

Ce matin, j'ai aussi prise la photo de moi de loin, j'ai appris comment déclencher l'appareil avec dix seconds de retard après le clic. Si je ne retrouve pas rapidement le bout manquant, je vais m'acheter un nouveau trépied.

J'avance.

J'ai aussi reçu un livre commandé encore de Washington, très intéressant. J'ai devant moi, j'espère, un automne bien remplie. La rose cremière et les fruits dessus sont belles, le pull que ma cousine Eva m'a offert agréablement doux et chaud. Il a fait un peu plus chaud cette après-midi que hier.

Je m'amuse bien.

Pourvue que cela dure. Pourvue que cela dure.

L'aggrandissement des deux photos prises de loin m'a donnée un choc: je parais très vieille. Plus que dans celles de matin, prises de près. Je dois paraître ainsi aux gens me voyant. Cela montre de nouveau, la thème choisie, la relativité des choses.

15 septembre: "je me suis offerte"

Hier, très bonne journée, beaucoup de temps passé à l'ordinateur.

Est-ce que c'est de nouveau mon e-mail à travers lequel on a abîmé on PC? Que lui arrive-t-il presque aussitôt après son réparation? Je ne l'ai pas utilisé plus de deux semaines ou trois en tout depuis qu'ils lui ont changé la carte mère et la plupart de temps c'était pour remettre les anciens logiciels et le matérielle à travailler.

Mais ce matin, en constatant qu'il ne démarrait plus, je voulais copier les dernières images et les voir en grande, je l'ai prise avec pas mal de calme.

Sinon, autre chose: faire l'amour (ou sexe) avec B. m'a donné, laissé une certaine sérénité. Attendre calmement ce qui la vie m'apportera.

La première fois, il m'a invité dans un restaurant cher,à notre deuxième rencontre nous avons pic niqué dans le forêt en regardant les écureuils courir autour de nous. La troisième et quatrième fois "chez moi". La troisième rencontre était la plus importante: non pas à cause de nombreuses fois que j'ai jouis juste par ses caresses, mais le plaisir que cela lui avait donné à lui et son appréciation ressentie. Après, je me sentais aux anges et lui, un peu honteux qu'il n'a pas pu aller plus loin.

A notre 4e, 5e, 6e rencontre, je crois qu'il a dû prendre de Viagra. Cela marche. Plus d'une fois même. C'était pas mal, après cinq ans de pause je suis un peu rouillée moi aussi, mais sans l'euphorie (ni l'appréhension) de nos premiers touchers.

C'est quand même mieux de faire l'amour... avec amour. S'aimant. Pas seulement s'estimant. Mais l'estime n'est pas mal non plus.

Finalement, je n'ai pas fait une grande voyage pour mes 70 ans, je me suis offerte 'ça'. Je me suis permis d'y entrer tout en sachant que rien de permanent n'en ressortira.

Il m'a écrit une belle e-mail de remerciement, d'appréciation de nos rencontres et de moi. C'est important et montre, entre autres, qu'il est quelqu'un de bien, tenant compte de l'autre. J'avais oublié, pourtant 25 ans auparavant il m'avait aussi satisfaite à chaque fois et, à cause de nos rencontres, je me sentais très bien dans ma peau. Pendant cinq ou six mois? Je me rappelais seulement comment mais surtout pourquoi c'était cassé entre nous. Mais aussi, qu'après lui, j'avais décidé d'attendre quelqu'un à qui je soit très importante, non seulement au lit.

Ce matin, mon petit fils était tellement ravi de voir que sa mamie Julie porte autour de cou le chef d'oeuvre qu'il m'avait offert récemment. Que de chaleur se dégage de lui vers sa mamie! Comme il peut montrer encore, j'espère longtemps, ses sentiments!

Hier, j'ai imprimé mon récit avec photos incorporés, même celui pour la prochaine fois. S'il s'efface du disque, il me manquera, mais moins. Cela m'apprendra.
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J'ai du interrompre, urgence: chercher les gosses à l'école.

Diaporama, retour à ma ville natale 2004


Comme je parlais hier, de Cluj (Kolozsvàr en Hongrois) j'ai réuni quelques images prises alors, des lieux importantes pour moi. Une autre fois, je pourrais parler d'eux davantage.

12 septembre 2004 - ma ville natale

Je pensais à Kolozsvàr, ma ville natale, comme poussiéreuse, grise où, je craignais, rien ne subsistait plus de l'ancienne ville de mon enfance, ailleurs que dans mes souvenirs.

Retournée quarante ans plus tard, j'ai découverte en Mai, avec ivresse, la même énergie, bouillonnement, en somme vitalité qu'elle avait jadis. Comme ressurgi de sa somnolence, les mêmes maisons repeintes à neuf la plupart, le foisonnement d'initiatives privés et l'ouverture, après 50 ans d'anciennes et nouvelles petites boutiques d'artisanat et ventes diverses.

Ce vieux chapelier entouré des vieux chapeaux en lisant son journal dans sa boutique sombre, il y a 60 ans, quand on lui a dû prendre sa boutique, devait avoir été jeune homme de 25 ans. Dans un autre petit trou cinq jeunes filles rayonnantes en uniforme préparaient et offraient (vendaient) des gaufres frais, pas loin du marché.

Mon ancien appartement transformé en bureau d'importation de caviar et vodka par une femme née déjà en communisme et en train de transmettre à sa fille une nouvelle façon de vivre, après.

La petite maison, près de marché centrale, de mon cousin est meublé, tapissé des livres, lus et relus depuis plusieurs générations, son ordinateur relié à l'Internet rapide, mais c'est son fils le plus jeune qui sait le mieux s'en servir - avec une rapidité halucinant me recopiant les images sur une CD. Son père, professeur de mathématiques à l'université, amène ses étudiants en Allemagne, achetant là bas du vrai thé pour le moment introuvable à Kolozsvàr. (Cluj Napoca maintenant sur la carte.) L'autre cousin, revenu de "dehors" vient d'ouvrir un petit imprimerie offset ayant épousé sa secrétaire. L'épouse du cousin prof, restaure des anciennes châteaux et des vieilles demeures.

Il y a des restaurants anciens ré-ouverts, et aussi des nouvelles par exemple dans le cour au milieu des immeubles. Des repas chers mais aussi d'autres très bonne marché pour les étudiants et à ceux ayant peu des sous, comme les retraités. A l'étage, tout coûte trois fois plus cher, pour ceux qui peuvent se le permettre, mais nul ne demande prouver qui mange où et pourquoi et n'ayant plus du cash, on m'a servi l'expresso une fois à moitié prix. J'ai envie d'y retourner.

10 septembre 2004

Les images non prises sur la pelicule (carte mémoire) mais emportées en moi: la petite de deux ans assise sur le bord de la fenêtre de la caisse à la préfecture. La jeune femme aux cheveux longs bouclés sur le scouter se regardant dans le miroir de sa bécane. L'adolescent arabe fanatique menotté au dos et entouré des pas moins de dix gros policiers dans le commissariat.

Ma voiture était ouverte, le capot, le dos, le boite à gant, la carte grise et assurance disparus. Enfin, tout est réglé et la voiture ne semble pas avoir soufferte. Pour moi, surtout le choc de début. Et pourquoi monsieur L. n'est pas venu me raconter qu'à midi ce qui c'était passé le trois heures de la nuit? Et pourquoi ma voiture par hasard garé trop près de la porte des voisins? Oublions.

Les joies: l'accueil de mes petits enfants en retournant, me fait chaud au coeur. Je viens de m'acheter de l'encre couleur, (cher!) La première dahlias s'est ouverte dans mon jardin. Elle a dû attendre à boire et ma présence pour fleurir.

Etapes de la vie d'une fleur, d'une personne.

En bourgeon, puis adolescente, ouverte et offerte à tout ensuite, en flétrissant vers la fin.

Grilles, portes, murs. Divers clôtures, portillon. Fenêtre, volets. La dernière photo, peut ête en souvenir de madame Filipetto de la fleure devant son volet fermé monté toute haute, se souvenant, languissant d'elle. Une rose crémière planté par elle.

6 septembre 2004

Je suis chez moi.

C'est bien chez les autres, avec autres. C'est meilleur chez soi. Même si, comme c'est le cas, un chat non identifié est entré dans ma cuisine et a laissé une forte odeur de pipi. A la longue, aération et nettoyage répété, cela passera.

Je me sens très bien chez moi.

Le jetlag n'est pas encore passé et je fonctionne au ralenti, mais j'ai déjà accompli beaucoup ce matin. Le plus important, outre le nettoyage: mon imprimante fonctionne de nouveau!

27 août, vendredi

"La photographie est une forme d'écriture" et, au lieu des 2000 mots ou phrases (ou pages), j'ai pris 2000 images cette été. Autant par celles prises que par celles pas photographiées, elles parlent à ma place. La succession des images ou une sélection entre elles.

Donner le goût, une idée, mais ne jamais s'arrêter pour... je connais déjà, hélas. De toute de façon, c'était trop tard dans la nuit... J'ai quand même quelques atmosphères visibles, au moins me parlant à moi sur l'écran.

20 août 2004

Pourquoi ne peut-on être heureux, sur une nuage, plus longtemps?

Je me suis sentie tellement vieille hier, et aujourd'hui, j'ai mal au dents, en plus une muscle de ma jambe tiré. Je marche clopi clopa. Le visage presque amère.

Où est-ce la Julie fière d'il y a quelques jours?

Ainsi va la vie.

Par contre, nous sommes partis en "exploration" sur une sentier pas loin de la maison de ma fille où mon petit fils Thomas m'a conduit hier, tôt le matin. Nous avons admiré les rayons de soleil entrant dans le sous-bois, l'eau brillant sur l'herbe, j'ai même réussi à photographier une toile d'araignée brillant sous le soleil de matin. (En diminuant l'exposition de 1.5) Hélas, ensuite j'ai glissé sur la boue avant de traverser sur les pierres la petite ruisseau et arrivée à la maison ayant mal.

Thomas m'a dit en regardant les rayons entrer à travers les arbres: "Je n'oublierai jamais cette promenade." Je leur parle français, ils me parlent anglais, et rarement, c'est l'envers.

Je n'écris pas beaucoup cette été, mais les photos souvenirs seront très abondantes.

Julie, courage!

12 août 2004

Tous les jours, toutes les fois, ne peuvent pas être aussi bons les uns que les autres, mais je me sens merveilleusement bien dans ma peau aujourd'hui. C'est le plus important, n'est-ce pas?

Diaporama ancienne année 2004

Un peu saccadé, ces anciennes images de ma 70e année, témoignent, un peu de la richesse de cette 2004, juste avant l'ouverture de blog, janvier 2005.

Néamoins, je continuerai de publier mon journal, jusque la fin de année 2004

10 août 2004

Matin.
Les dés sont jetés. Que sera, sera. Bon ou mauvais, il faudra faire avec et ne pas en faire trop. Ne pas lui donner trop d’importance. Tirer les conclusions pour une autre fois.

Soir.
Les photos prises cette après-midi parlent d’elles-mêmes. Disent (presque) tout l’histoire. (Montrent une femme, de 70 ans rayonnante.)

6 aoüt 2004, : Sur la route

Hier, orage, accidents, pleines des heures pour juste parcourir 100 miles : en tout cinq heures de conduit sans interruption, sans repos. Deux énormes policiers gardant deux jeunes filles – ayant provoqué un des accidents. Dormie (tôt) près de l’autoroute, réveillée tôt ce matin, départ à 4 heures du matin, moi j’appellerai cela nuit et pris un petit dej à Williamsbourg.

J’ai assisté là à une scène qui m’ai fait plaisir. Un vieux noir, prenant aussi son petit déjeuner dans le coin près de la porte m’offre encore un peu de café. Puis, il offre aussi aux groupe des huit vieux blancs assises ensemble. J’ai pris de son café offert, souris, ils l’ont refusé. Alors. Plus tard, l’un d’entre eux offre du café au vieux noir. Heureusement, parties d’USA, des gens, même âgés, ont pas mal changés. Je me suis souvenue quand, en 1978, mon chef me montra un noir très élégant arrivant à manger dans le club restaurant où il m’avait invité (nous tous) pour fêter mon anniversaire, me disant doucement en hongrois : « il y a peu d’années, ce restaurant n’aurait pas admis un noir ! »

Okrakoke est fermé pour des semaines, mardi 370 voitures ont péri dans l’île, l’eau est monté à plus d’un mètre à.Outers Bank est hors prix pour dormir, mais j’ai co et je suis conduit tout la journée (13 heures !) et je suis très contente, tant de mon performance et résistance que de tout ce que j’ai vu. J’ai pris quelques photos avec l’appareil, nettement plus avec mes yeux. J’emporte avec moi ses goélands volant presque sur le toit de la voiture, devant le pare-brise, au passage d’un pont, les dunes de sable fin brillant sous le soleil, l’eau envahissant la route sur lequel j’ai réussi à passer. Le petit resto café-épicerie station d’essence chouette mais aussi la boutique d’antiquités de Playmouth. La rivière brillant sous le soleil et les nuages minuscules flottant au ciel. Le soleil, la pluie, l’orage. Les gens rencontrés.

Une journée vraiment bien remplie !
J’aurais pu manger un peu moins de poissons au « poisson bar » par contre.
Bonne nuit, Julie !