Le lendemain soir, nous devions rentrer chez nous. Une heure de route au maximum.
- Mais au moins, tu lui as réalisé... tu as appris...
- Rien de tout. Je n’avais rien compris. J’ai fait tout trop compliqué. C’est trop confus. Et je t’avais dit de ne pas prêter la voiture. Maintenant... Mais tu ne m’écoutes jamais. Oh ! mon dos ! Oh ! mes reins. Tu ne m’écoutes jamais...
Je lui avais suggéré, moi aussi, d’étudier, tester, avant de créer, de jouer avec avant de l’utiliser. M’a-t-il écouté ? Puis-je lui rappeler ?
Hélas, il faudrait lui chercher d'autres préoccupations. Dans ce domaine-là, François paraît dépassé par mon fils qui a énormément appris en trois mois et adore ce qu’il fait.
Que trouvera François à aimer faire, hors de son fauteuil et ses anciens livres? Nous verrons...
Demain, j’estimerai les dégâts causés à la voiture.
Négligence de Lise comme François le prétend? Julie! ne sois pas si méchante, méfiante! Je dois admettre d’avoir sous-estimé les risques de prêter pour cinq jours notre voiture, déjà fatiguée. Lionel est avant les examens, ses derniers, je ne peux pas le déranger maintenant, même pas m’en plaindre de ce qui est arrivé à la voiture pendant leurs vacances, je risque de l’énerver, trop. Ce n’est pas le moment.
Sinon, je suis très heureuse de tout que mon fils a appris. Savoir quelque chose en informatique que François, le spécialiste, ne sait pas encore, il faut le faire !
Quelques jours plus tard
Quelques jours plus tard, revirement.
Lionel téléphone et raconte avec enthousiasme à François qu’il a pu utiliser 90 % de ce que François avait réalisé à Argenteuil et il voudrait qu’on revienne dimanche pour résoudre encore un problème. François est de nouveau heureux : il peut aider, ses conseils sont importants.
Il faisait très chaud ce jour-là et nous sommes revenus très fatigués. J’étais mangé par des puces du chat ou ... de quoi ? Tout mon corps plein des taches rouges, ça démange horriblement. Je gratte et c’est pire.
Une semaine plus tard, je trouve un petit garage sympa. Son jeune garagiste me recommande d’aller à la casse. J’achète pour pas chère une chaise remplaçant celui cassée, on m’échange le radiateur, on ajoute un roulement, met d’huile qui manquait et voilà la voiture sauvée encore pour une année au moins, sa vie prolongée, nous sommes tranquillisés, au moins en cela.
François par contre a beaucoup de mal à continuer à travailler ici, à Celles, sans ordinateur et sans les livres informatiques, oubliés chez Lionel. Alors, s’installant dans son fauteuil préféré, il se replonge dans ses livres policiers.
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