Cet après-midi je vais à l’association d’échange des savoirs, les aider pour les derniers préparatifs avant l'assemblée générale annuelle. Bien sûr, du travail de dernière minute. Françoise n'aime pas ça. Jean-Pierre ne peut pas le faire autrement.
Mon François m'a habitué à la "dernier minute", même si c'est pénible quelquefois. Hier soir j'ai eu une très bonne discussion avec Valérie. Elle aussi écrit des journaux, mais au fur et à mesure, elle les déchire. Il y a trop de sentiments, d'émotions. "Et si quelqu'un les lisait... Non!" Mais elle est très intéressée par le mien et elle est impressionnée par mon "courage" de les conserver, même de vouloir les publier.
Je sens, de plus en plus, que beaucoup de femmes le liront. J'espère qu'il sera un déclencheur. Le courage d'écrire. De conserver. De montrer, le donner. De le faire lire. De publier.
Et si on créait une maison d'édition pour cela? On verra. Pour le moment je voudrais consacrer mon énergie à écrire, à être avec François, à m'activer dans l’association, m'impliquer davantage. Plutôt trouver un éditeur pour s'occuper de mes journaux, mon livre. Je vais l'envoyer à ceux qui pourront s'y intéresser, que j'ai cité, à Simon Veil, Michel Serres et Jorge Semprun. Peut-être aussi à la fille de Lafont, Anne Carrière. Puis on verra le reste à l'automne. Donner le temps au temps. Mais il y a des choses urgentes.
Ce que montre ce livre est urgent. Urgent ou important ?
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