Le monde est devant toi! Ce sont ces mots que j’ai mis sur la petite carte accompagnant le livre Forêts français que j'ai offert à François à l’occasion de son «pot d’adieu» de l’Université. Lui signalant ainsi que la 'retrait' d’une vie professionnelle régulier n’est pas une fin mais un commencement.
Mais que faire maintenant? se demande-t-il encore et encore.
Faire ce qu’on aime, ce que nous passionne, ce qu’on aurait souhaité faire quand on était jeune, quarante ou quarante-cinq ans auparavant. Ce qu’on n’a pas pu faire, ce qu’on aurait souhaité finir. Transmettre nos expériences de vie et aussi de profession.
Il y a deux ans je me creusais aussi la tête «Comment transmettre mon expérience d’informatique? » Avec le temps, je me rends compte que mon expérience de vie est encore plus intéressante, plus précieuse. J’ai commencé alors à le décrire, en témoigner, la raconter.
François est encore dans la rivière, entre deux rives, au milieu des turbulences. Il n’ose pas encore s’éloigner de la rive connue, habituelle. Un petit pas vers la musique, l’orgue, chanter dans un chœur… mais a-t-il choisi avec sa tête ou avec ses tripes? Est-il fatigué, épuisé dès le matin à cause de son diabète ou ses médicaments… ou à cause de ses soucis «à quoi suis-je encore bon?»
Il ne faut pas laisser non plus Michel se décourager. Mais depuis qu’il m’aide a corriger mes textes, son approche de l’ordinateur a changé aussi, il a pris du courage.
Tous ces gens venus vers l’échange de savoirs ont besoin de moi. Plus besoin de savoirs que de politique que JP veux y mettre depuis un temps. D’encouragement. Donner de l’assurance qu’ils peuvent, qu’ils sont capables.
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