Avellino : « Parler avec moi, pas de moi! », avait-il dit. Il est handicapé, mais, est-il handicapé?
Pendant notre discussion, il s’est illuminé, brûlant de bonheur, intelligence, chaleur, vie interne riche. Apprécié, il apprécie encore plus d’être écouté, compris. Il sait parler comme il sait photographier, avec des touches saisissantes. On le voyait à diverses étapes de sa vie pendant qu’il nous parlait dans l’entrée de l’hôtel à Évry.
Ces quelques heures avec lui, Anelise l’écoutant avidement, Lionel lui répondant, puis Monique le questionnant, moi l’écoutant avec ravissement et avec lui discutant, je me suis rappelé des discussions passionnantes de ma jeunesse.
Je me suis sentie, malgré mes 60 ans toute jeune. J’avais envie d’aller en Brésil, comme lui de 25 ans, envie de revoir ses photos, d’apprendre de lui. « Tu peux compter sur moi » me dit-il. Je sais.
(Nous faisions avec Anelise et Lionel le journal pendant la nuit pour qu’il soit prêt le matin chaque jour de la conférence d’Évry.)
Philippe fut une révélation, lui aussi. Il sait si bien écrire ! Aliette aussi, nous a donné un bon article pour le journal. Pour ne pas parler de travail énorme réalisé par Annelise et Lionel pour les corrections et la mise en page. Et l’aide à l’aube donné par quelques mots à Trub par son discours. Faire confiance mais accompagner aussi, être là au besoin au moins avec quelques mots, puis laisser faire. Apprécier.
Le regard des gens, on a réussi à capter. Le regard de quelques-unes de mes lecteurs sur moi me dit «, « je suis sur la bonne voie ». Ce que j’écris est bon. Comment j’écris est encore à améliorer. J’ai déjà succès parlant, maintenant il faudra aussi pour l’écriture.
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