20 mai 1996 (extraits)
Ceci est un carnet vraiment agréable avec des lignes presque invisibles, je peux les utiliser ou les ignorer. Bravo!
Depuis hier, j’ai décidé qu’aucun entré de mon journal n’ira plus dorénavant tel quel dans un livre: je pourrais l’utiliser comme matériel brut si j’en ai besoin, mais retravaillé, changé, modifié. C’est la seule voie de rester avec moi–même, avec lui et l’utiliser comme auparavant. J’ai essayé d’écrire en hongrois, cela ne m’a pas aidé et de toute de façon, je pense les derniers temps rarement hongrois, plutôt français. Quelquefois anglais et presque jamais plus roumain.
Ceci est la dernière semaine passé en Amérique, probablement à cause de ceci j’ai commencé d’écrire en anglais dans ce cahier que je viens de m’acheter, mon quinzième journal. La chose la plus important (autre que Thomas m’aime aussi) et que j’ai trouvé une voix nouvelle pour les textes à venir. En partie, je le dois à Michel, il m’a conseillé d’écrire avec mes sentiments et ne pas essayer de faire les ajouts « objectifs » comme j’avais commencé. Sur les sujets qui manquent, mais j’ai commencé d’écrire des récits séparés.
Mon anglais est aussi mauvais ou pire que le français, et alors? J’écris pour moi-même!
Ce matin je me suis réveillé avec l’idée d’écrire une pièce sur les rêves de mères, réalisés par leurs filles. Je me suis rappelé de maman, qui aurait tant voulu aller à Paris et au musée Rodin: je vis à Paris et je l’ai visité souvent. Et moi, j’aurais voulu vivre aux États-Unis, il y a quinze ans, ma fille va recevoir vendredi la citoyenneté américaine et ses enfants sont américains. Mais elle a plus de mal que moi de vivre sans des racines profondes.
François me dit que mes racines sont plus culturelles et je les transporte partout avec moi. Et ma fille? Elle a vécu en France de deux à quinze ans, avec un père roumain (moitié grecque), et une mère hongroise (d’origine juive), est-ce que la culture et école française sont-ils moins internationales?
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