Je me ne rends pas bien compte ce que valent les femmes. Je ne sais pas ce que l’avenir apportera, ni comment éviter les fièvres de nuit, le fatigue de matin et les découragements de François. Par contre, aussitôt que nous sortons, qu’il se met à l’orgue ou commence à jouer piano, il oublie sa fatigue, ses douleurs, sa faiblesse. Il vit.
Je ne comprends pas comment j’ai pu mériter, trouver, garder, améliorer, l’aider s’épanouir, mais je m’en réjouis énormément, je suis pleine de plaisir quand il fleurit. Je ne me lasse pas de le regarder, l’admirer, l’écouter jouer, le humer, le sentir.
Et aujourd’hui, pour la première fois, il m’a dit, sérieusement:
- Tu as tellement des choses en toi, des souvenirs, des histoires, tu dois vraiment les écrire, les sortir.
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