Je suis épuisée. François me fatigue tellement !
Ce matin, j’ai fait un joli ordre, puis j’ai enseigné le HTML à Philippe pendant trois heures. Ensuite François a appelé tout heureux de l’hôpital. « Mes examens sont bien terminés, ils n’ont trouvé rien de mal dans mes intestins. Tu peux venir me chercher. »
J’ai accouru, nous sommes retournés. Sur le chemin, j’ai fait des courses : il y a tout à la maison.
Alors, ont commencé les reproches, les pressions :
- Où sont mes affaires ?
- Rangés.
- Je ne trouve, retrouve plus rien.
- Regarde.
- Ce n’est même plus la peine !
Et puis des ah et des oh et des aie, des regards lourds et heurtant. Je suis épuisée, je me sens mal. Oh, que la vie peut être moche quelquefois!
Comment, combien je l’ai attendu qu’enfin il revienne de l’hôpital, qu’il soit à côté de moi. Il l’est. Je suis crevée. Quand il s’y met, François réussi à créer une pression… difficile à supporter. Pauvres femmes avec qui il a vécu, ce qu’elles ont dû endurer. Je vais dormir, je réfléchirai plus tard. Que faire ? Vivre calmement, mais comment?
J’ai envie de m’enfuir. Je ne peux pas, pas maintenant. Pas quand il vient de sortir de l’hôpital. Lundi, il doit y aller encore pour une journée. Scanner. Pas quand il vient de commencer sa nouvelle vie de retraité. Je dois être là, à côté de mon mari, mon compagnon en bien et en mal. Mais que c’est dur quelquefois ! Je suis tellement, tellement fatiguée.
Il a fait de l’ordre lui aussi finalement, tant qu’il a pu.
- C’est beau, Julie ?
1 commentaire:
c'est vrai que c'est dur, la vie à deux.
toujours sur le fil, à faire attention à l'autre, a en attendre bien souvent trop ...
Parfois les femmes sont trop patientes, elles prennent bien trop sur soi, pour suporter bien des choses.
Et deviennent des cocotes minute ...prète à exploser ;-))
Biz
Sophos
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