5 octobre 2001
Stéphanie me dit de ne pas donner aucune importance à ce que François dit puisqu’il est malade, probablement, il y croit. Dans son cerveau dérangé tout est bon pour se justifier, pour mettre ce qui arrive comme la faute d’un autre.
Tous sont coupables, sauf lui.
Hélas, elle me prédit aussi qu’en peu de semaines il sera encore en pire état. Elle dit que pas seulement j’ai tout fait pour l’aider, mais davantage. La seule chose que je dois faire maintenant d’après elle est de m’en tenir loin.
Je ne devrais plus me soucier de ce qu’il lui arrivera. Puis-je? Comment?
Ça me fait affreusement mal, malgré tout. Encore.
Je me réveille la nuit en y pensant.
Je me souviens que Stéphanie m’avait prévenue début 1988 à notre première visite chez elle, qu’il était malade nerveux. Entre autres, il mangeait à l’époque en jetant les aliments hâtivement dans sa bouche et il parlait souvent sans laisser les autres gens placer un mot. Puis, elle avait dit aussi, quand même, que nous nous ressemblons, que notre rencontre a été une énorme chance pour les deux.
Je ne suis pas malade nerveuse, même si pour le moment je dois prendre de tranquillisants. Tiens, hier j’ai travaillé toute la journée, presque, et je n’en ai pas pris. Il ne me manquait pas!
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