18 septembre, Bucarest, Roumanie
Alina dit que la dernière fois qu’elle m’a vu, il y a deux ans, j’étais encore « bien », pas grosse comme aujourd’hui.
Il faut agir, rapidement.
Gabrielle était toute petite alors. Elle a plus de deux ans aujourd’hui. Pour elle, je suis Mamie Julie « Mamie Julie, tu es gentille » et c’est tout. David a observé, aussitôt que ma dent de devant est tombée la énième fois, et toujours en voyage, en y mettant aussitôt son petit doigt.
Et voilà, le dessin de Gabrielle pour moi. J’étais avec elle dès six heures le matin et avec David dès huit, il est dix heures. Elle est parti avec son papa acheter du lait et du pain, David dort depuis quelques minutes.
Je suis crevée. Pourtant, ils sont si gentils!
Surveiller David qui est un grand découvreur et en plus leur interaction est de plus en plus énergique, m’a fortement fatiguée. Ma tête tourne. Et j’ai réveillé Lionel à neuves heures croyant que David dormirait dans ses bras faute de vouloir dormir dans le petit lit nouvellement acheté. Lionel est encore plus crevé que moi et commence même à s’énerver avec ses enfants. De l’épuisement, il oublie que les choix mis devant eux sont plus effectifs que la force, une fois que tous les autres moyens gentils de persuasion sont épuisés. Gabrielle n’a pas voulu s’habiller après que je lui ai changé sa couche et elle a commencé une crise quand son père voulait lui mettre sa chemisette. Finalement, entre le choix de rester à la maison avec moi ou aller faire des courses avec son père, elle s’est laissé habiller sans trop de cinéma.
Je changée de lieu, mon dos nécessite davantage d’appuis. Je vais me coucher et rester les yeux fermés pour quelques minutes, jusqu’ils reviennent ou David se réveille.
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