2 septembre 2001

J’ai énormément de chance. Lionel et Annelise ont passé hier toute la journée de dix heures le matin à une heure de nuit à préparer la maison d’Argenteuil pour qu’il soit prêt à m’accueillir.

J’ai un point de chute.

Entre temps, j’étais avec les deux petits, une lourde et délicieuse tâche. David fait déjà quelques pas, en se tenant. Gabrielle parle, elle sait fort bien ce qu’elle veut.


3 septembre 2001, Argenteuil, rue Baratier

J’ai dormi huit heures cette nuit, même si entre une heure et trois heures de matin j’ai travaillé. Malgré mes peurs, rien ne m’a piqué, pas de puces.

Ce matin, je viens de travailler deux heures et demie sans interruption.

Sans interruptions !

Je viens d’introduire dans le Macintosh ce que j’avais écrit il y a deux ans, quand je ne pouvais rien faire sans être interrompu sans cesse par François.

J’ai petit déjeuné avant sept heures et je m’y suis mis.

Tout est bien ici, sauf le matelas par terre d’où j’ai difficulté de me lever au milieu de la nuit. Vivement un lit ! Ce soir, j’essaierai de dormir sur le sofa sur lequel je suis assise maintenant pour écrire. Lionel disait hier que cela s’appelle quoi? une Aubusson? L’important est que c’est commode. Bon, essayons maintenant les crayons, stylos que Annelise m’a laissée.

Je travaille, travaille. Cela avance bien. Il est midi. Je m’arrête un peu, mes doigts disent et mon dos aussi que j’ai besoin d’un peu de repos.

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