Le début de la fin

Vendredi, 7 septembre 200, Argenteuil

Le début de la fin. Nous avons signé tous les deux la demande de divorce.

En principe, avant quinze octobre tout doit être séparé.

Adieu, rue Mont Cenis. Bonjour, rue Baratier. Adieu Paris, bonjour banlieue.

Une phase de ma vie vient s’achever.

Finalement j’ai proposé à François qu’il reste à notre ancien domicile à Paris, comme il dit avoir besoin d’Internet et de Câble et de difficulté de trouver un logement vite. Il était ravi.

Nous avons signé sans trop de remous la demande de séparation et de divorce à l’amiable ensuite François m’a offert, réjoui, un déjeuner préparé par lui.

J’ai un peu mal à la vertèbre : je ne devrais rien transporter de lourd, ni soulever. Ça passera.

Je me vois encore avec plusieurs valises de vêtements et de tableaux à l’entré de maison Mont Cenis. Heureusement j’avais pris aussi ma chaise pliante. Assise sur la chaise, je sors mon nouveau portable et appelle Lionel. Finalement, j’ai trouvé un taxi quand même, mais la plupart ont peur de venir à Argenteuil. Il a fallu que je dise aller à Colombe (comme me l’a conseillé mon fils). J’habite juste deux rues et un pont plus loin.

Je viens de parler avec le plombier et le couvreur du coin de la rue, nous avons rendez‑vous mardi matin, vers huit heures. À la bonne heure, j’espère.

Je suis «chez moi» maintenant, pour au moins dix mois. Épuisée, je vais me coucher tôt aujourd’hui.

Demain, un autre jour commence, une autre vie.

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