Aujourd’hui, c’est le jour « J » Monsieur prétend de ne pas vouloir signer la demande de divorce si je n’avoue pas où j’ai caché ses papiers. Il vient d’ouvrir un coffre et y mettre ses documents importants. À l’abri.
Il prétend que «quelqu’un a visité régulièrement et pris des choses de Celles», notamment les livres de Michelle (son ancienne amie): les œuvres complètes de Trotski. Qui a besoin de ça? «À qui vous l’avez donné! Avoue-le!»
Pourrait-on jamais parler normalement ensemble?
"J’ai le droit de hurler quand tu m’énerves. Tu ne peux pas me l’interdire."
Je peux, au moins, l’éviter, ne plus l’écouter.
Une seule fois, après ma réponse à une des accusations a-t-il dit:
« C’est vrai. Tu m’as défendu. Valérie m’a dit exactement les mêmes mots que tu viens de dire là-dessus. »
Aussitôt après, il continue pourtant: « Mais pourquoi tu m’as dénigré auprès cent gens? Je peux t’attaquer au procès pour dénigrement. Tu seras condamné. D’autant plus, si c’était vrai. C’est d’autant plus dénigrement quand c’est des choses vraies qu’on dit de quelqu’un.»
Et quoi encore?
Cent gens? Quel dénigrement? Quelles accusations?
Je parle avec tellement peu de gens et avec telle discrétion, tel réserve de lui. Au pire, j’ai dit à quelques uns qu’il était déprimé.
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