Détruire, même le passé ?

Il m’a accusé d’avoir parlé avec sa fille contre lui. Il m’a accusé d’avoir parlé avec son gendre et comploté contre lui. Il m’accuse d’avoir pris ses papiers médicaux.

Il m’accuse d’avoir sorti la moitié de son tiroir personnel, notamment les papiers relatifs à la vente, (il y a combien d’années?) de sa maison de Toulouse et ceux de la succession et l’entente avec sa sœur (les ai-je jamais vus?); les papiers relatifs à ses filles (lesquelles?); le bracelet sans valeur autre que grand sentimental venant ‘d’une cousine’.

« Et maintenant tu vas demander aussitôt laquelle… »

Il m’a accusé, sans le prononcer par contre explicitement, d’être auteur de la moitié environ de son découvert bancaire il y a deux ans, par des « mystérieux virements. »

Il est allé encore au Crédit Lyonnais, interdit ma signature sur son compte, j’avais même oublié que je l’avais pour le cas où il tombera gravement malade et ne l’avais jamais utilisée, en plus, il me demande de lui restituer un chéquier qu’on m’aurait donné il y a dix ans. Il a dû l’employer depuis fort longtemps.

Il m’a dit que je complote avec le voisin dessous qui «propriétaire de bordels, maître SM de dix-huitième» - selon lui. N’importe quoi!

Il m’a raconté d’avoir reçu deux lettres de lui l’un il me l’avait montré. Le voisin d’en bas se plaignait de bruit pendant la nuit quand j’étais en Amérique, l’autre il ne m’a pas montré ni parlé avant. Il ne m’a même pas transmis non plus le prototype d’accord de séparation que l’avocat nous avait envoyé!

Il ne m’a pas transmis non plus mes derniers e-mail personnels dont l’un d’eux d’après lui très amical en ton» et il l’accuse d’être mon amant, «un ami très spécial». Que des inventions! Il m’a accusé de vivre déjà avec quelqu’un. De qui?

Il me dit :

Tu étais six mois allé à la permanence de RPR de 18e.

Non, j’y suis allée une seule fois, avant les élections.

Alors, tu allais six mois « ailleurs » sans me dire. Où? Avec qui? répondit-il aussitôt d’un ton accusateur.

Comme il le dit lui-même : ‘Et quoi encore?’

Après avoir expérimenté sur mon dos le communisme, je vote toujours avec ceux dont je suis sûre qu’ils ne se rallieront avec eux. Je ne souhaite se qui s’était passé dans les pays de l’Est de l’Europe à personne.

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