Que c'est bien

25 septembre, Roumanie Predeal

Couché sur le lit d’Alina dans ce pavillon près des montagnes, j’ai l’impression comme si rien n’aurait changé, comme si le monde était arrêté. On m’a donné à moi un pied dans le cul, on m’a poussé le dos, on m’a mis dehors de nouveau un lieu « tranquille » et sans mouvement m’obligeant ainsi de réagir, de bouger.

Que c’est bien !

Soupir.

C’est bien quand même.

L’estomac se resserre de la peur, d’inconnu, mais d’autres choses, nouvelles, belles, m’attendent, sont devant moi. Je suis obligée d’aller vers elles. Quand le brouillard se dissipera, je les verrai clairement.

Bientôt, nous partons avec Alina.

Je me suis levée. Je suis debout. Je ne suis plus KO. Je commence à marcher. Avec des pas encore branlants, sans direction déterminée, presque comme les premiers pas de David. Je tombe encore. Je me lève et je continu. Je m’adapte de ce qui est autour de moi, je vais m’adapter avec ce qui va changer encore, je vais retrouver un équilibre stable.

Bientôt. Un jour je regarderai avec un sourire bienveillant cette période de transition.

Julie ! Relis le livre sur les Transitions de William Bridges. Utilise-le. Ne laisse plus les ennuis arriver jusqu’à ton estomac, te faire mal au ventre, te perturber ta santé.

Sois plus forte que tes soucis !

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