De nouveau, j’ai pris un demi Equanil, un tranquillisant qui ne me donne pas du sommeil. Je ne comprends pas pourquoi je suis tellement énervée, je me sens comme si j’étais avant les règles. François par contre va nettement mieux, il est même d’une humeur amoureuse. Curieux, les effets de ses piqûres, ses médicaments récents.
Stéphanie croit qu’il s’en sortira cette fois et qu’en deux semaines je serais aussi moins fatiguée.
Je n’ai pas beaucoup d’énergie, mais la journée de hier c’était une bouffée d’oxygène pour moi : voir l’intérêt et le progrès de mes élèves m’enchante. Leurs textes aussi. Mais la manque d’énergie m’effraie même si je sais qu’il est seulement temporaire.
François a adopté Jutka, c’est un plaisir de le voir plein d’énergie pour l’aider. Il a vraiment besoin de plus d’activité et plus de contact avec davantage de personnes. Avec ma tête, je me réjouis, mais autrement, ceci m’irrite aussi.
Il parle souvent avec tant d’enthousiasme d’elle et de soi-même, il parle, parle et ne s’arrête pas. Il dit qu’il me doit beaucoup, mais il a oublié de demander si la voiture batterie était arrivé. Il vient de s’acheter pleine des nouvelles choses, dont il a, ou non, besoin.
Puis-je lui demander qu’il pense aussi à moi ?
Il pense pourtant, à sa façon à lui. Il m’a apporté des tulipes, d’autres fleurs aussi. Du bon pain 'Cadeau !' et des fraises. Me caresse. Prépare des bons plats.
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