18 mai 1999

Stéphanie me dit que l’hyperactivité est aussi signe de maladie, tomber dans l’autre extrême n’est pas encore « la sortie ».

François n’arrive plus à dormir plus de quatre à cinq heures et j’ai peur. Il est de plus en plus fatigué, mais comme une horloge qu’on a remonté il n’arrive plus à s’arrêter. Faire ça, ça et ça encore…

De « Je ne vaux plus rien » il est tombé en « Je dois faire, montrer, enseigner, jouer… » et «J’avais déjà dit il y a vingt-cinq ans… »

Il va jouer de l’orgue même dimanche six juin. Tant mieux, je serai tranquille à la maison après l’intervention, je serai somnolente le premier jour.

« C’est la messe à Ouzères, très importante » dit-il. Bien.

En plus, partout, en tout, il veut prouver qu’il a raison.

Il serait bien d’avoir raison et le prouver, mais en ce faisant il ne tient compte de personne. Quelqu’un qui marche sur d’autres pour obtenir son but, « le vrai », est-ce méchant ? inconscient ? Pourtant il est bon. Mais quand on lui tend la main et si on ne se défend pas, il dévore le bras.

Il médit les autres. Même si c’est vrai ce qu’il dit, au moins en partie, faut-il le raconter à tort et à travers, dire mal des autres ? Il se fait mal, à lui-même.

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