Quelques semaines plus tard
Mon mariage a failli se désintégrer.
Aujourd’hui, je sais que tu es malade, tu as le maladie « maniaco-dépressif », bipolaire.
Tantôt se sentant nul et incapable de réaliser quoi que ce soit ; tantôt s’imaginant à tout puissant, ayant le droit d’écraser tout qui se pose sur le chemin des réalisations.
Après avoir été très bas, tu est monté trop haut. Des médicaments l’ont sorti, j’espère pour longtemps.
De nouveau, j’espère, nous pouvons lire assis tranquillement dans la même pièce, sourire l’un à l’autre. Nous promener, nager. Agir, mais sans la précipitation frénétique d’avant. Parler et s’écouter, l’un l’autre.
Je viens de lire un livre dans lequel tout que tu as fait, y compris acheter frénétiquement et utiliser toutes les économies et même faire des prêts, y est. Être irritable, ne supporter aucune observation. Tu as eu de la chance, finalement, tout autour de toi ne s’est pas abîmé pendant cette période, pourtant nous y étions près, si près hélas.
Les relations humaines sont fragiles.
Et en plus, comme c’était arrivé dans la période autour de mon opération, quand je mets ma tête sur ton épaule, je ne le mets pas sur quelqu’un sur qui je peux compter, aux coups lourds, ce qui lui enlève de charme.
Je suis devenue plus indépendante. Avec la tête, je comprends bien dorénavant ce qui s’était passé, mais le cœur prend longtemps à guérir. Tu t’en est sorti mais notre relation a pris un coup.
Il renaîtra, rebondira. Que c’est bon, notre entente.
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