11 juillet 1999, Washington
Encore quelques heures de 64 ans, puis je serai définitivement du troisième âge et pensionnée. Bien sûr, je n’ai aucune intention de me « retirer », m’arrêter.
Je suis loin de François, mais je me soucie de lui. Je l’aime, même si je suis critique et je le vois avec des yeux ouverts. Il est embêtant, fatigant, ces temps-ci trop plein de lui. En même temps, il est enthousiaste, génial et souvent, plein de bonne volonté.
Ce n’a pas été une mauvaise idée, cet éloignement le jour où j’entrerai en ma 65e année. De distance, je verrai mieux dans ma vie.
En France et en Transylvanie où je suis née, c’est déjà tard dans la nuit, non, la soirée, en deux heures, j’aurai sauté le cap et devenu « retraité de soixante-cinq ans. » Ici, mon 65e année arrivera en huit heures seulement, non, plutôt demain matin.
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