— Qu’est-ce qui se passe ?
— Que tu me laisse dormir, François.
— Dormir, dormir, tu m’énerves ! Et il continue de parler.
Il est onze heures de nuit. J’avais très mal et j’ai pris un Diantalvic, j’ai fort sommeil. Il n’a aucune intention de me laisser dormir. Il parle à haute voix, tout en travaillant à l’ordinateur près de notre lit. Il vient même d’ouvrir la lumière. J — e pourrais fermer les yeux et dormir, mais je ne peux pas boucher les oreilles.
— Est-ce que c’est possible que tu te taises ?
— Oui, pourquoi pas, me répond-il.
Bien, on verra combien des minutes.
Une minute et il recommence à parler, me parler.
— Tu penses seulement à pouponner, dit-il.
— Je suis malade, François.
— Malade ? Tu es malade de pouponne ! J’étais malade pendant trois ans. À cause de toi, nous avons perdu le billet. Tu ne pense à rien.
Il a continué ainsi encore une heure sans arrêt.
— « Je n’accuse pas, je dis des choses comme elle sont. »
Aussitôt, il ajoute :
— « Tu peux aller ! Non, tu ne peux pas y aller ?
Ensuite une après l'autre :
— « Tu ne veux pas écouter ce que je dis, ça ne t’intéresse pas.
— Tout est prétexte pour que tu sois méchante.
— Tu ne supporte pas que je vive.
— Tu fais des scènes stupides à chaque fois que je te raconte ce que je fais. »
Je ne lui réponds pas à tout cela. A quoi servirait-il à répondre à ça?!
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