1 juillet 2003

L’anniversaire du mariage (premier) à Bucarest. C'était en 1959. Que cela parait loin!

Grande joie : Ion vient m’appeler. Ce matin il me disait un peu abattu « mon chef ne m’a pas répondu, il ne veut pas de moi à New York". Ce soir, (chez eux c'est le midi), il l’a appelé pour discuter. Mon fils lui a demandé 10 % de plus (en tout n fois ma pension), «s’est envisageable» lui a-t-on répondu. Il a appelé d'abord sa femme, puis presque tout suite, moi.

Finalement, il est heureux et surtout, il se sent apprécié.

Elle est aussi contente: "tous les signes montrent qu’il faut partir d’ici", me dit-elle. "Nous verrons le reste".

Affaire à suivre. La suite au prochain numéro. (Le départ se réalise, autrement, 5 ans plus tard)

- Et toi alors ? m’a demandé hier Françoise.

- J’y vais, moi aussi, bien sûr. Comment, on verra…

2008: Jour pour jour, je dirai la même chose. "Comment, on verra". Mais pas à NY, à Londres.

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