31.10.2003

Hier midi j’ai acheté mon premier PC.

Après 23 ans je suis devenu infidèle à Apple qui m’a trahie, d’après moi, en mettant Unix au-dessous son système Macintosh. En fait, de moins en moins des choses séparent le système actuel d’Apple et de Microsoft. Au moins, c’est ainsi que je raisonnais avant l’achat.

J’ai trouvé un portable à écran large, mais pas exagéré, claire, un Sony comme celui que Ionel s’était fait acheté contre son travail fourni il y a trois ans, mais en plus il a un CD et DVD graveur et un lecteur incorporé. J’étais dans les nuages.

Surtout, qu’après leurs offres, je peux le payer en six mois, et à cause de mon adhésion à Fnac, pas plus cher que si je l’aurais payé aussitôt. Plein de place, vitesse, USB (je pourrais enfin utiliser mon scanner pour accaparer les photos et l’imprimante couleur), etc. etc.

Je rentre à la maison, avide de l’essayer, j’ouvre.

Aucun manuel pour l’accompagner
.
Juste une page: comment le brancher et, même pas expliqué comment l’ouvrir! Heureusement, ça je sais.

Première mauvais surprise: il est lourd. Plus que j’avais eu l’impression dans la boutique, avant l’acheter. Et pas mince comme l’ordinateur de Slava. Bien sûr, me dis-je, CD et DVD et les gigas de disque prennent du poids.

J’ouvre. J’allume.

Il prend des siècles à bien vouloir se mettre en route, tout en me demandant pleines des informations indiscrets. Lui donner un nom, qui l’utilisera, etc. Le journaliste ayant écrit récemment «quand on utilise un Macintosh, nous avons l’impression qu’il nous appartient, nous avons un copain pour ce qu’on veut réaliser; quand on utilise le système Microsoft, l’impression est que nous sommes à son service».

Il ne m’a pas laissé explorer mon propre ordinateur, tant qu’il n’a pas demandé une quantité des questions, puis une fois répondu, tourné, tourné, gravé quelque part profond et mystérieux mes réponses.

Une fois que tout fut fait et dit, la surprise affreuse: toutes les caractères sur l’écran avaient un aspect anti-déluviens, pas lisses comme dans le Macintosh depuis des décennies déjà m’avait habitué, pas non plus comme ceux sur le Sony de mon fils et ma copine. Ai-je acheté un vieux ordinateur? Un mauvais?

J’avais envie de le rendre, aussitôt.

Je dus, heureusement, aller chercher les gosses au centre aéré et leur donner à manger. Ensuite, nous avons écouté et regardé Fantasia de Walt Disney et discuté sur les divers instruments de musique. David, surtout, était fasciné.

Retour chez moi. Essaies, désespérés à changer les caractères affichés sur l’écran. En Windows home édition et non pas le Professionnel, on s’imagine qu’il faut cacher le plus possible devant l’utilisateur. J’ai tout essayé, sans améliorer l’aspect.

Changer l’aspect de bureau, de bleu éclatant à autre chose, ça va, changer l’emplacement et grandeurs des ions et même agrandir ou réduire les caractères était facile, mais hélas, grands on voyait davantage qu’ils n’était pas lisses. Vite, remettre tout à petit!

En cherchant, par hasard, je découvre Works sur le disque, pourtant le vendeur m’avait affirmée qu’il n’y était pas, il y a aussi une bonne version même si nommé ‘élémentaire’ de Photoshop pour triturer les images.

Je trouve une belle image, je le change en ’aquarelle’ je modifie le contraste, la luminosité et j’enregistre. Mes iris! Premier jouet sur le PC: j’ai nommé la bécane ‘PremierPC’. J’aurais dû dire « mon premier pc » mais les espaces étaient « interdites » dans cette réponse.

En découvrant Works, qui MARCHE, je suis ravie. Facile, puissante, intègre texte, tableur, base de données, et ravie, je découvre pouvoir y mettre des images ’bit map’ (ancien paint de Bill Atkinson) mais aussi y ajouter des objets! J’y introduit mes iris aussitôt, entre les lignes de texte. Des modèles de mise en page, des ions et une aide en ligne, enfin un bon interface utilisateur.

Je me suis couchée rassurée, tout n’est pas perdu - et j’aurais des heures à m’amuser avec mon nouveau jouet, instrument de travail.

Ce matin, je me suis rappelé pourquoi un graveur CD était important pour moi.
Depuis des jours, je me tourmente comment intégrer le texte de mon dernier journal avec les photos nombreux prises en même temps. Une des réponse, venu après la période de gestation si nécessaire, est de graver un DVD: le texte et, à côté, peut être ouvrable, lié avec hypertexte, c’est-à-dire un click sur le mot qui s’y réfère, des images.

Les dernières images.
Maison
Jardin et fleurs
Argenteuil
Paris
Avec Alina
A Budapest
Chez Stéphanie
Ambrieux et la route
David a trois ans!

Ou alors les images séparés avec commentaires d’une phrase ou un paragraphe en ’label’ au dessous l’image.

J’ai découverte récemment qu’on peut leur donner un nom et une label, description et demander qu’elles soient imprimées ensemble. Peut-on aussi les voir sur l’écran ainsi? A tester, découvrir!

Lire les manuels, livres aussi, bien sûr, mais surtout en jouant avec, en allant à la découverte. Ensuite, on utilise pour le travail Pro, ce qu’on a ainsi appris en s’amusant. Testant, tâtonnant comme un enfant.

Bientôt, je vais prendre Gaby au centre Aéré, aujourd’hui elle doit y être tôt, ils vont au Patinoire. Ensuite, David. Puis je reviens jouer.

A oui, avant me coucher hier soir, par pure hasard, j’ai enfin tombé sur un lien me laissant le choix entre les caractères Microsoft et les caractères genre TrueType: enfin, elles sont lisses aussi sur le PC.

Je me suis couchée, contente avec le monde et rassurée de mon achat. Je doute de plus en plus d’avoir envie de le changer.

D’un façon subtil, il est devenu 'mien' et j’y tiens déjà. Même si ce n’est pas un Mac, il deviens un copain. A moi.

2008: Comme toi, mon cahier, mon journal, mon confidente.

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