13 septembre 2003

Très bonne discussion hier avec Lionel. J’ai compris qu’on ne partira pas cette année.


Il va à New York et Kansas City la semaine prochaine, à Genève la semaine suivant, à Londres le début octobre (alors il saura oui ou non du départ) et s’il y a de place pour lui, assister à un séminaire avec Norman la première journée au milieu d’octobre.

"Mon chef aime le fait que je n’hésite pas à dire quand quelque chose ne me plaît pas, dit-il. Ensuite, cinq autres disent aussi «ça ne nous plaît pas à nous, non plus» - mais avant aucun n’osait l’exprimer. J’ai aussi compris que l’essentiel est de convaincre, non ce dont quoi l’on convainc, en cela on lui fait entière confiance (presque). Mais ensuite, les divers groupes, partout dans le monde, doivent appliquer – si on veut une 'look unie' de la société." il m'a raconté, en gros.

Il a commencé à prendre en sérieux son début d’embonpoint. Je le dois aussi, même si chez moi ce n’est plus un début. Sports, bouger! Demander de l’aide. Aller aux docteurs. M’occuper plus de mes petits enfants.

C’est samedi matin, il fait beau. Huit fleurs différentes dans mon jardin.

Le mari d’Isabelle avait raison bien sûr : une fois coupé, les plantes tentent de se rattraper et se développer dans d’autres directions. J’ai coupé selon ses conseils, mais la peur au ventre, mon beau rosier jaune à environ un mètre de sol et depuis pleins de nouvelles branches ont poussé et de nouveau c’est plein de bourgeons.

L’ancien dahlia couleur feu a enfin fleuri et la rose claire aussi un peu plus loin. Une rose, rose claire, près de la bordure et toujours des bignones. Trois touffes de gueule de loup des couleurs différentes. Les petites fleurs bleues et d’autres, différents, blanches. Même la plante vivant sur d’autres a ouvert des entonnoirs blancs. Et celles, rouges et blanches ou bi-couleur, poussés sur le bord de béton à l’entrée, curieuses, s’ouvrant à l’ombre matin et soir et se fermant devant la pleine lumière. Quelques bignones, orange, arrivent jusqu’à ma fenêtre (et obscurcissent le ciel). Cette nuit pourtant la lune, presque pleine, est entrée par la fenêtre ouverte, est venu en visite sur mon lit et m’a réveillée.

PS 2008: et moi, en quelle direction vais-je me développer?

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