Dès le début ce chef ne paraissait pas sérieux. Mais elle a recommencé à travailler (après deux ans) et mon petit fils vient de commencer l’école maternelle.
Le hurricane, transformé en torrent tropical à Washington, n’a pas fait des dégâts chez Agnès, mais ils ont manqué d’électricité plusieurs heures (jours ?).
J’ai terminé la réimpression des 276 pages de « L’autre côté du rideau de fer ». Ouf. Mieux qu’avant, même si ce n’est pas encore tout à fait ça. J’ai introduit quelques nouveaux souvenirs et les lettres de maman.
Je viens de finir lire les journaux de Márai et les 1000 pages de journaux, 1933 – 1945, de Victor Klemperer, allemand protestant, d’origine juif, marié à une chrétienne courageuse. À couper le souffle.
Le mien est plus intime, néanmoins non inintéressant. Je ne crois pas me leurrer dessus, même s’il n’y a aucun écho depuis février de l’association et ils n’ont pas daigné publier les titres de mes volumes.
Écrit sur l’intérieur de la couverture.
Je me sépare toujours difficilement d’un cahier. Que faire? Les pages sont terminés. (Mon français s’améliore.)
Je n’ai pas relu ce cahier, mais je souris beaucoup plus qu’il y a dix mois et, entre autres, la préparation des cahiers (même si je n’ai pas d’écho officiel, j’ai eu des lecteurs APA), m’a fait du bien. Et j’ai reçu cet été une merveilleuse lettre d’une ville proche de Grenoble, d’un homme ayant lu «les éveils».
J’ai lu récemment pas mal de Mémoires, les uns plus intéressants que les autres. Ils sont bien, mais les bons journaux sont comme des romans policiers, plus vrais, plus immédiats et nous avons le trac avec l’auteur ne sachant pas ce qui arrivera. En réalité, les uns comme les autres peuvent être bien et chacun d’eux nous conduit dans un autre monde qu’on découvre avec émerveillement. Quelquefois, une petite phrase, un détail, nous fait découvrir la culture, la mentalité, les préjugés d’antan; les horreurs ou les joies de l’auteur qu’il nous permet de vivre avec lui.
Merci !
2008: que c'est curieux de lire ces lignes juste le jour avant mon départ, et quand la famille est déjà arrivée là, aujourd'hui les petits commence le Summer School! Il fallait attendre que les choses murissent: cinq ans et au lieu de NY c'est Londres, mais le rêve (mien, le sien, le leurs?) s'est réalisé finalement.
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