11 septembre 2003

Il y a deux ans, l’horreur à New York et beaucoup de courage, abnégation aussi. J’étais en Roumanie souffrant encore d’affres de débuts de séparation, David faisait ses premiers pas.

Quelle distance parcourue depuis !

Une chance (est-ce?) aussi que nous irons tous à New York: Lionel avec sa famille et moi ensuite. Pour lui, il parait évident autant qu’à moi. «Tu ne vas pas rester seule en France si tes deux enfants seront l’autre Atlantique.»

J’espère qu'il n’a pas abîmé sa chance (j’espère) d’y aller. Nous le sauront probablement à la fin du mois. () On me disait, même Stéphanie et Lionel, que François était bon «seulement malade». Seulement malade? Est-ce la maladie (nerveux ou autre) permet d’excuse, n’importe quoi? Maman était bonne jusqu’à la fin, souffrait avec ceux qui souffraient, se réjouissait de leur joie, ma joie. Malade nerveuse, depuis un temps ou seulement souffrant de douleur et obsession (même si l’infidélité et l’abandon psychologique étaient vrais). Elle était bonne jusqu’à moelle épinière. Très peu égoïste, sans jamais se réjouir de mal de l’autre. Sans se regarder seulement son propre nombril.

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