2 octobre 2003

Quelquefois on voudrait étirer le temps, autrefois il s’envole sans qu’on se rend compte. Depuis hier, avec une bronchite pharyngite virale, le temps passe trop lentement. Je respire avec difficulté et j’attends que les trois premiers jours ’les plus difficiles’ d’après la doctoresse, passent.

Je suis au milieu, un tout petit mieux que hier, mais est-ce ma maladie va se comporter sagement, après prévisions? Me laisser vivre (ou au moins vivoter) et penser à autre chose que le nez qui coule et par où puis-je respirer maintenant?
J’arrive à lire, un peu, dormir, de temps en temps. Manger, peu - ceci me manque le moins.

Pas vraiment travailler.

Heureusement, ce n’est pas grave, mais je suis tellement seule: qu’arriverait si une maladie plus grave me terrasse un jour? Et je suis loin de Paris, je n’ai pas des amies près. Annelise travaille de nouveau et Lionel est encore en Angleterre pour quelques jours, en plus, ils ont des enfants à s’en occuper.

De tout de façon, comme le virus est contagieux pendant les premiers trois jours (d’après le docteur ensuite non), je ne voudrais pas infecter personne, le repasser à un autre. Donc, patienter.

Samedi, je sortirai, à la pharmacie ou je demanderai un peu de l’aide. Depuis ce matin, ma gorge me fait aussi mal.

C’est passager, passager. PASSAGER.

Mais le temps passe lentement

Bon, je vais essayer de lire de nouveau.

Je ne me suis endormie qu’à une heures de matin, mais avec deux réveils au milieu de la nuit, j’ai mieux dormis que la nuit d’avant.

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