6 août 2003

C’est bon à la maison, même s’il fait 39° à l’ombre à sept heures de soir (mais 33 dans la pièce derrière les volets) et à l’aube frais, 27° avec les fenêtres ouvertes.

Je fais ce que je veux et mange aux heures désirées et personne n’est là pour me condamner.

Travail pour d’autres signifie coudre, laver par terre ou réparer le frigo, travail pour moi est d’écrire, corriger. Aussi photographier, observer. Détente n’est pas la télévision, mais la lecture. Chacun avec sa vie. Enfin, moi avec la mienne.

Même si madame Filipetto me dit d’un ton de reproche «Vous n’avez pas fermé un de vos volets». C’est vrai. «Et je ne savais pas que vous êtes revenue, avant que madame T. me le dit.» Il y a plusieurs qui voient ce se passe donc (à l’extérieur de la maison.) Et «je suis venu voir si c’était vrai». Bien. Quant aux volets, je devrais avoir aussi partout, sinon ils ne sont que symboliques (ou comme signaux à mes voisins.)

Et oui, je ne voulais pas qu’on puisse savoir facilement que je ne suis pas à la maison. D’où un volet ouvert devant les marches menant vers la cave. Et les ordures que mme. Filipetto me les a sorties, et le courrier que mon fils était sensé de ne pas laisser déborder de la boîte à lettres (au moins, prendre les livres arrivés.) Sinon, je me refuse le sentiment d’insécurité depuis ce nuit de panique à cause des pas entendus de l’année dernière.

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