Une fois que c’est hors de ma main, je ne peux pas me fâcher de l’interprétation de mes textes. «J’ai cru moi aussi» c’est un titre qui donne à penser à certains à 'Bon Dieu' même si dans mon cas il s’agissait de la idéologie communiste. Je parle de mes maris, mais peu de mes enfants, pas assez, mais ils ont regardé probablement les photos. Ce n’est pas la peine de m’énerver de façon qu’APA a présenté mes journaux, sans utiliser les titres soigneusement trouvés par moi.
C’est compensé par le e-mail de Maribelle «j’ai pris en main ton premier journal et je n’ai pas pu dormir» (elle a les premiers deux.)
Qu’aurais-je écrit, moi ?
Croyante, déçu en communisme, enfant, jeune fille sage luttant entre raison et sens, épouse et mère, amante, chercheuse, laborantine, chef d’entreprises informatique, animateur d’atelier d’écriture, bénévole, amoureuse, chauffeur, épouse d’un depresso-maniac plus seule. Ce n’est pas mieux, ni ne paraît plus intéressant. Alors…
J’aurais pu envoyer seulement trois volumes. L’un jeunesse « De l’autre côté du rideau de fer », l’autre mûrir « En traversant les rivières turbulentes », et le troisième allant de « L’automne ensoleillé à Il neige à Paris ». Chacun de 300 à 400 pages.
Mais tel que j’ai envoyé en volumes minces, ils sont plus faciles à prendre en main. Je vais les mettre dorénavant ensemble. Ou alors, compléter chacun avec mes récits. Puis essayer d’en faire une autobiographie ou des mémoires.
J’ai du travail devant moi.
D’accord, le premier paraît intéresser davantage. Mais j’ai survécu Hitler, Staline. J’ai survécu aussi ensuite les déceptions dues à l’homme infidèle m’ayant trahi et aussi la Traversé de désert après Pierre. J’ai vécu la formidable Révolution informatique et trouvée Lui, hélas, malade de nerfs. J’ai survécu être mis au piédestal plusieurs fois et ensuite les efforts de me piétiner par terre, jeté dans la cave (au propre et au figuré).
C’est vrai qu’il y a plus des autres femmes bafouées en France que des jeunes filles ayant vécu là. Mais ce n’est pas 'publier à tout prix' qui est important et j’hésite sérieusement lier le nom d’Elena C. au mien. Je préfèrerai que son nom soit passé dans une trappe et non pas utilisé, repris, remémoré.
Cela ne veut pas dire que c’est incomplet et pas assez souligné : les pourquoi des déceptions et le degré des manques de liberté.
Maman m’a appris à être bonne, aimer les livres et subir les conséquences de mes actes, mais c’est mon père qui m’a appris ou de qui j’ai hérité à rester moi à travers orages et survivre, tenir le cap.
Dans autre ordre d’idées: ai-je perdu Slava avant même de l’avoir? On verra.
Je viens de parler avec mon fils. Il a besoin encore aujourd’hui de ma voiture. Je le savais. Oh, que c’était dur de ne pas lui demander "quoi de neuf?" relatif au départ. Il me dira de lui-même, le cas échéant.
Mais moi et la patience, nous n’étions jamais amis.
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