3 mars 2003
Ne pas me laisser décourager !
Je me sens bien près de Slavia, lui enseigner les AB de l’informatique, déjeuner avec elle, bavarder, écouter ses poèmes, visiter ensemble Paris, une expo ou aller à un pièce de théâtre. Il serait dommage d’y renoncer à cause de ce qu’elle dit sur mes textes. Sur moi, surtout mon écriture.
«Tu es écrivain, pas un auteur. Tu ne connais pas l’instrument, la langue.»
Probablement elle a raison.
Je ne connaitrais jamais assez bien cette langue dans laquelle je vis pourtant, respire, écris, lis (sauf en anglais aussi). Je ne sais plus assez le Hongrois que jadis je connaissais à fond.
Probablement je ne serais pas Auteur avec grand A d’un roman, juste un écrivain. Puisque j’écris. J’ai écrit (en collaboration) deux livres informatiques, réussis, nombreux articles, publiés, j'ai écrit deux courts romans passionnants, achevés, et pendant toute ma vie j’ai tenu un journal témoignant de mon développement et transformation au cours des années et de mes diverses facettes.
Je trouve tout cela plus important que les accords corrects ou non, non déplaise la dame, aimant, elle, jouer dans ses textes avec les mots et leurs sonorités.
Michel est un meilleur correcteur, il m’accepte tel que je suis, le texte tel qu’il veut devenir. Et heureusement qu’existe Stéphanie et son jugement, en général, sans faille.
Pourquoi Slavia essaie de me décourager?
Je l’encourage, lui donnant des notions d’informatique pas à pas, elle pourrait en faire autant. Est-elle inconsciemment jalouse? Elle dit ne pas connaître ce sentiment (envers les hommes).
À suivre, mais attentivement, avec caution.
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