Une goutte de sang au début et le happy end à la fin?
Je me suis réveillée en me disant que mes deux mariages ont dégringolé à partir d’une goutte de sang. À trente ans de distance, l’une, quand j’ai failli perdre mon futur fils, l’autre, perdre l’utérus. J’ai gardé les deux, mais…
Mais non. Dans les deux cas, en même temps, c’étaient en fait mes succès que mes maris n’ont pas pu supporter.
En 1965, j’ai commencé à vraiment être apprécié comme chef de laboratoire et aussi former, lentement, un cercle de bon copains. En 1998, c’étaient les rires appréciatifs fusant dans la nuit pendant la lecture de mon récit sur «le nez» qui ont enragé l’autre, le poussant à se prouver, lui aussi. Mais même son succès à ses concerts ne l’ont pas satisfait, il voulait grimper aux étoiles. Enragé, rien ne devait plus se mettre en sa route et il blessa ainsi tous qui au début voulurent l’aider ou collaborer avec lui.
La deuxième pensée, après avoir lu le poème que je recopie ici, était, que j’ai quand même mon happy end. Pas 'l’amour durable, à jamais', mais de m’être libérée de mes chimères. Libre de ces gens jaloux de tout qui me réussit, libérée de ceux m’étouffant pour se hisser sur mes épaules et me pousser sous l’eau tout en me regardant de haut.
Libre de faire ou ne pas faire, agir selon mon goût.
« C’est une histoire sur l’espéranceC’est une histoire sur l’écriture
C’est une histoire de solitude
C’est une histoire qui serre mon cœur.
C’est une histoire de l’espérance déçue
C’est une histoire de l’espoir revenu
C’est une histoire de l’amitié nouvelle née
C’est une histoire sur la confiance.
C’est une histoire pour vous, pour moi
C’est une histoire… aurait-elle une fin ?
C’est une histoire triste,
C’est une histoire qui finira bien
(Écrite l’été 1998 à Le Châtre, retrouvé récemment.)
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