Mon journal, ma vie – oui. Je peux l’ouvrir, la montrer, comme je la veux. Mais celui de ma mère?
En recopiant ses quelques dernières lettres, je suis envahie par le doute. Pourtant, il s’agit de moi, surtout l’atmosphère régnant à l’époque autour de moi. Ces lettres l’expliquent mieux que mes mots pourraient, des raisons de certains de mes actions.
De cette distance, quarante cinq ans, ses phrases me font encore mal, lèvent d’anciens fantômes. Je les mettrais quand même avec le reste, ils complètent le tableau, sur ma vie et sur l’époque. Elles m’approchent davantage de maman et de mon père.
C’est de lui que j’ai appris endurer, persister tant que possible, renaître de cendres, continuer et jouir du possible.
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