25 février 2003

En relisant et recopiant dans le Macintosh les débuts et les fins de mes journaux, je me suis rendu compte que dès mes 12 ans, certainement à 15, je les ai continués - entre autre - pour pouvoir suivre le cheminement de ma vie, mon développement et transformations au cours du chemin.

Sans pour autant arrêter à vivre à cause d’écriture.

D’autre côté, tout en jurant à chaque fois d’écrire la vérité, toute la vérité, non seulement je n’ai pas 'tout' écrite (souvent ne parlant pas d’une chose pourtant primordiale à l'époque), mais pas tout à fait sincèrement non plus.

Quelquefois, embellissant ou carrément changeant la vérité.

Par exemple: 'Mon père était fonctionnaire' écrivais-je à 15 ans, tout en sachant qu’il avait été représentant de commerce puis directeur d’une usine qu’il avait créée pour la même boite. On sent (au moins moi je le sens) l’époque oppressive, me poussant à désirer même que mon père fut plutôt ouvrier ou communiste. Persécuté alors, et pas à mon adolescence.

Malgré les omissions ou demi vérités de temps en temps, l’esprit reste vrai.

De toute de façon, la vérité est fluide. Je peux la décrire de loin, mais est-ce plus vraie que celle d’alors? Tellement dépend de l’angle avec lequel on l’illumine! Et puis, même moi, j'ai vu différemment certaines vérités avec le temps.

***

Hier soir, il faisait 13°C et les premiers pousses de tulipes sont sortis de la terre. Je les ai arrosés, j’attends émue voir ce qui en sortira des semences et oignons mises en terre cet automne.

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