19 février 2003

Lionel hier matin assis sur les marches intérieures de son logement, ces deux gosses dans ses bras, tête sur son épaule, leur parlant, les embrassant. Il est un bon père et tout à fait lié à eux. Une photo non prise, mais qui est restée dans ma mémoire.

Il m'a accompagné ensuite à la maison.

Plus tard, je suis revenue pas loin de chez eux pour me faire un permanent, ensuite j’ai mangé un sandwich grec au coin de leur rue. Au coiffeur, j’étais nourri du poison: diffusion par le radio du futur paroles des gens appelant et en même temps hurlant contre la guerre d’Iraque. Une coiffeuse arabe, mais surtout je n'ai pas aimé la voix, la haine ressentie autant venant du radio que le fait qu'elle l'a mise encore plus forte quand elle m'a vu grimacer. Je ne retournerai jamais là-bas.

Ce matin je rencontre Stéphanie et lundi je donnerai un cours d’informatique à Slavia. Peut-être un jour elles se rencontreront, sinon ici, dans les pages de mon journal.

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