J’ai passé le soir d’hier avec David et Gabrielle.
Le petit m’a accueilli aussitôt avec «Va-t-en!» mais ensuite il a joué avec moi ravi de me faire peur – de loin. Tout comme avec Henry, je lui ai expliqué que s’il me touche, je le touche – mais de loin, s’il me menace et ce n’était pas expliqué mais démontré, je fais comme si j’avais peur de ses menaces. Nous avons bien joué et longtemps.
Le soir, après que Gabrielle dormait déjà, David est revenu deux fois et j’ai dû le descendre, le recoucher. Il demandait, suppliant «Avec toi! Avec toi!» et finalement, j'ai dû le coucher dans sa chambre.
Vers cinq heures et demie le matin, Gabrielle est entrée dans la chambre et pour ne pas réveiller ses parents, revenus tard et couchés dans le salon, je l’ai laissé continuer à dormir près de moi. À sept heure et demie, j’ai réveillé Lionel comme il me l’avait demandé la veille et ensuite David apparait et je lui donne à manger.
«Daddy!» son père entre dans la cuisine.
Puis lui demande :
— Où est Gabrielle ?
— Dans la chambre, elle dort.
— Avec qui ?
— Elle est venu vers le matin et a dormi un peu avec moi.
— Avec toi ! Avec toi ! Pourquoi pas moi ?
Je comprends maintenant que j’avais tort, il y a quelques années, quand un de mes petits-fils de l’Amérique m’avait dit «Va-t-en» et je me suis sérieusement fâchée: combien de fois leurs parents ne l’ont pas renvoyé dans sa chambre, quand, au milieu de la nuit il venait dans leur lit et exigeait y dormir!
Après avoir assez mangé, David a commencé à chanter quelque chose avec 'maman', en ajoutant la prochaine fois 'Maman, Mamie'.
3 commentaires:
amusant ce texte !
jolie histore!je vous ai connu sur le prima de juinet j'ai voulu en connaitre plus.alors voilà,je suis tres curieuse.
merci pour la visite et de m'avoir raconté d'où vous avez l'adresse, peut être la prochaine fois ajoutez aussi un prénom? (vrai ou fictive mais toujours le même)
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