Supporter, jusqu’où ? Combien de temps ?
Se dire que l’autre est plus fragile que vous, qu’il est plus faible, plus aimable, plus occupé, plus préoccupé, plus fragile…
Supporter qu’il vous agresse verbalement ou même corporellement en disant que c’est votre faute si c’est arrivé « tu n’aurais pas du dire… faire… »
Tout va pour vous culpabiliser, tout va pour se déculpabiliser. Ce que vous avez fait tout à l’heure ou il y a des années et même ce dont vous n’êtes en aucune façon responsable. Vos bonnes intentions, vos mauvaises intentions, ce qu’il croit lire ou découvrir en vous, les paroles prononcés et aussi ceux qui sont restés en vous mais soi-disant trahis par vos yeux, votre expression, votre attitude ou tout simplement supposés par son caractère faible, néanmoins agressive.
« Par cette question, tu doutes de ma parole ! »
Tout prétexte est bon pour devenir agressif. Te critiquer.
Si tu tremble devant lui, ne lui convient pas non plus. Faire face, le sort de ses bonds encore plus. On n’arrive plus à savoir quelle attitude prendre, on ne se rend plus compte qui est à plaindre le plus.
Grand-mère a supporté son mari capricieux, maladif, critique pendant soixante ans. Maman a supporté (mal) son mari infidèle, elle en est morte. Je me suis dit que je ne supporterais pas comme maman, je trouverai un mari fidèle. Je n’aimerai pas trop mon mari. Je me suis trompé, leurrée. J’ai supporté Sandou pendant quinze ans. Et cette fois-ci?
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