François me dit :
« Ce qui t’intéresse n’a pas de signification. »
Je suis entrée dans le cloître seul, avant les autres. J’ai pu ainsi la visiter en tout quiétude. François a encore parlé sans arrêter pendant le repas (trop gras) avec le voisin et il continu. Non, ce n’est pas « parlé », monologué. Raconté. Il est toujours en train de parler. Avec eux ? Non, devant eux.
À un moment donné, après une heure de son monologue, j’ai voulu ajouter quelques mots à propos de ce qu’il disait, il m’a interrompu brutalement et en déconsidérant devant les voisins ce que j’avais voulu ajouter.
Peut-être c’est amusant de l’écouter une heure ou deux, toute la journée, jour après jour, c’est impossible, invivable.
Hier, à Lectour, il a commencé à six heures et demie en me réveillant et il s’est fâché à dix heures et demie le soir quand je lui ai dit de me laisser dormir.
« Je m’en vais ! » disait-il d’un ton boudeur.
« Va-t-en » j’ai répondu excédé finalement.
Aujourd’hui il me l’a encore rappelé :
- Comment as-tu pu me dire « va-t-en » ?
- J’étais crevée. Tu voulais pas dormir. Tu ne me laissais pas dormir. Tu parlais encore et encore.
Ce matin :
« Tu me dis jamais ce que tu veux. Comment t’aime… »
Et quand j’avais dit, m’avait-il écouté ? !
Se rend-il compte qu’il écrase les autres ? Oh, là là ! Que veut-il encore ?
Ce n’est pas étonnant que je sois fatiguée presque tout le temps. Davantage qu’après avoir gardé les trois petit garçons, pourtant pleins d’énergie.
La collégiale de Le Romieux a encore des restes des partis peints. Fabuleux. Et un petit jardin de fleurs médicinales me rappelant un roman se passant dans le XIIIe siècle.
Nous avons acheté tous les deux trop de livres. Intéressants. Belles. Certains, de 1e éditions. L’art de reliure était fort beau autrefois. Les livres respectés, relus davantage.
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