Finalement, chacun doit s’occuper de soi.
J’ai eu mal à l’estomac pendant vingt-quatre heures.
François me disait « Je te ferais, bientôt », mais ne bougeait pas du lit, même vers dix heures. J’avais besoin de médicaments pour arrêter la diarrhée et il m’a finalement déclaré « à la pharmacie du coin, ils ont des médicaments efficaces », mais au lieu de me les apporter il classe depuis deux heures ses papiers de la banque, paniqué. Il a fallu même que j’insiste pour qu’à onze heures, finalement, il prenne ses petits-déjeuners et avec eux ses médicaments obligatoires de matin.
« Je ne suis plus bon à rien » me dit-il ensuite, en regardant et rangeant ses papiers bancaires et préoccupé seulement par eux. Ils sont tous là, même si ils étaient en désordre. Les miens, je les jète au fur et à mesure.
J’espère ne plus avoir mal au ventre, bientôt.
Je dois m’habituer au besoin ne pas essayer de compter sur un homme qui n’arrive pas à sortir de dépression, habitué n’être pas indépendant, ne pas avoir la responsabilité des autres, non plus. François est beaucoup trop préoccupé de soi-même pour avoir de temps, d’énergie, attention aux problèmes de ceux autour de lui.
En plus, j’avais lu quelque part : rester seule en besoin, s’occuper de soi, c’est la règle, pas l’exception. Alors, de quoi je m’étonne, m’indigne?
Julie, il faut que tu mûrisses. Toujours, encore.
1 commentaire:
On espère toujours que l'autre va vous aider !!! Nous on le fait, alors ....
Mais même dans le mal, on est rarement aider !
J'avoue que je ne me plaint ...pas ! J4ai trouvé l'homme idéel, pour ca !
Même quand il ne va pas bien, il est présent ;-) Ca aide, après avoir passer 18 avec l'inverse !!!
Mais c'est vrai que l'on donne toujousr et encore, sans vraiment recevoir en retour :-((
Sophos
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