Je viens de retrouver par terre une feuille de papier avec les écrits de Paul Féval, « roi du feuilleton » Le Bossu, 1858, Les habits noirs, 1863 - 75, La tache rouge 1870 etc.
François rouspète. Encore. De nouveau. Il soupire.
« Qu’est-ce que c’est encore que tu as empilé ici ? me demande-t-il. Toutes mes affaires seront foutues. Hmmm. »
J’ai d’un coup mal au ventre. Envie d’être ailleurs. Mais nous sortons ensemble. Je dois l’attendre. Fais semblant de ne pas l’écouter!
Il continue à m’engueuler :
« Qu’est-ce que tu as empilé là-dedans? Dans le placard. N’importe quoi! Hah! Pas moyen de » Il me foudroie de regard.
Il n’est toujours pas habillé, (et se promène sans culotte). Cherchant. Parlant comme si tout était de ma faute.
« Je sais pas où il a disparu. »
Il cherche quoi ? Une chemise ? Un pantalon ?
Je me décide enfin de lui demander :
- Qu’est-ce que tu cherches ?
« Des affaires», hurle-t-il.
Qu’est ce qu’il est devenu ? C’est impossible de vivre ainsi. Oh, la là. Qu’est-ce que c’est ça? J’en ai vraiment marre de ses soupirs.
Enfin, il s’est mis un caleçon et un pantalon. Il continue de gémir tout en boutonnant sa chemise: « Hmm. Hmm. Hmm. Aïe, aïe. » Soupire. « Aïe. Hmm. »
- A la là !
Cette fois-ci c’est moi. Je veux m’en aller, séparément, m’enfuir quelque part. Loin d’ici, loin de lui.
— Quoi ? Qu’est-ce que tu veux encore ? Aïe, aïe.
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