- Un orgue électronique
- Une valise noire
- Une serviette de bains
- Une pile d’anciens journaux
- Deux ordinateurs, dont un portable
- Cinq étagères de livres
- Un fauteuil rempli de revus et cartons
- Un fauteuil rempli de vêtements
- Une seule chaise, au-dessus de journaux récents
- Un buffet antique presque caché, coincé entre le mur et l’orgue.
Un salon en désordre, vraiment trop rempli.
Il joue de l’orgue.
Assis, sur la moitié du sofa double, le seul emplacement libre de salon, je l’écoute distraitement. J’écris.
« Écrire une scène en utilisant un ou autre de ses objets et qu’il a impact sur ce qui arrivera ? »
L’orgue a-t-il changé « sa vie » ou la mienne ? Un cadeau pas si altruiste finalement… La valise noire : nous revenons de chez Stéphanie et le porterons à Celle.
Faisons un peu d’ordre ! s’il te plait François, non, ce n’est pas la peine de lui demander. C’est sans d’espoir. Si je les jetterai ses anciens journaux, qu’arrivera-t-il en notre ménage?
Un des Macintosh (le LC) pourrait-il changer la vie de quelqu’un si on lui donne? L’autre est mon instrument de travail. Où le mettre ailleurs?
Changer l’habitude n’est pas si facile.
Réarranger les bibliothèques ? Lequel ? À qui ? Comment ?
Le fauteuil rempli. Tout qui est dessus, les jeter, les mettre ailleurs, mais où ? Le fauteuil rempli de vêtements est mal placé, pas agréable y être assis, il était devant la fenêtre dans la chambre avant que je ne sois pas seule dans cet appartement.
La chaise remplie de papiers récents. Déplacer le papier, le mettre au-dessus d’une autre pile déjà par terre et l’utiliser. Ne restera pas vide longtemps, François a l’horreur du « place net, surface libre ». Pourquoi?
Le buffet antique caché derrière l’orgue. J’ai donné. Il émerge un peu quand même. Je sais qu’il est là. Il permet me sentir dans un terrain familier. François joue à l’orgue comme autrefois maman jouait au piano. Maman me sourit à travers les reflets de lumière de buffet, ses rondeurs. La lumière de fenêtre et le petit lampadaire le rend encore plus chaud. La musique remplie aussi la pièce de chaleur.
Malgré tout ce bric-à-brac, je me sens bien, chaud. Je ne vois pas en fait, tout le reste.
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