"Avec le temps, tout s’en va." Ainsi commence une chanson.
Oui, non.
« Avec le temps rien ne s’en va » avais-je envie de dire après les minutes qui me firent ressurgir certains souvenirs… imprégnés en moi. Tout, rien, noir, blanc.
***
Les arrivés comptent plus que les départs. Où l’on arrivera, qui s’y trouvera, comment on s’en sortira ?
On part souvent poussé de quelqu’un, on quitte rarement un lieu où l’on était habitué, bien, sans qu’on soit poussé d’extérieur, quelquefois mais rarement d’intérieur.
Il faut partir.
Partir de l’appartement à laquelle j’étais habituée, que j’aimais tant.
Et maintenant ?
La traversé est indécis, plein de regrets pour ce qu’on a quitté et d’angoisse pour l’inconnu devant nous, en brouillard.
On arrive : confusion, que m’arrive-t-il ? Où suis-je ?
Le temps presse, il faut réagir. Agir. Se remuer.
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