L’année « 2000 » me paraît encore curieux d’écrire. J’écrivais 99, mais OO?!
En révisant, corrigeant mes trois récits, celui qui est sur la Roumanie, La princesse aux pieds nus et Sans limites, je me suis rendu compte que chaque fiction m’a poussé de plus en plus profondément en moi-même.
Dans la première, j’ai mis les extérieurs, décors et des faits bien connus, même si tordus à ma façon, hélas, la peur d’Elena Ceausescu, vivante ou de son fantôme? m’a empêché de me suis plonger davantage.
Dans la deuxième, je suis partie de certains évènements entendus, agrandis, dramatisés, tordus et puis ajouté les rapports découverts en route de l’écriture, l’interaction entre les personnages qui devenaient vivants dans mon esprit. Je les voyais devant mes yeux.
Dans la troisième, ni lieu ni évènement connu. Presque pas. Une interrogation. Mais de sentiments, pensés, peut–être d’émotions, venant quelque part de moi profond.
J’espère un jour aller plus loin. Écrire d’autres. Finalement, j’écris mieux quand je ne sais pas d’avance vers où les personnages évoluent et je les laisse faire, agir. Quand ils sont au moins en apparence bien loin de moi. Finalement, davantage de choses intimes sortent ainsi qu’en écrivant de moi-même. Plus des freins, de barrières sautent.
***
Trois jours avec Gabrielle. J’ai la diarrhée, je l’ai commencé fort fatiguée. Mais on est mère et grande mère, non seulement quand on est en forme. Stéphanie dit qu’un énervement va souvent au ventre. Qu’y a-t-il maintenant ?
Je me rappelle l’enfance de mes enfants à travers Gabrielle. Cette nuit, je me suis dit que c’est seulement les deux mois au lit pour ne pas perdre mon fils, futur que je ne me suis pas occupée d’Agnès. C’est le temps que Sandou a choisi pour partir en Roumanie un entier mois.
mon fils bébé, Sandou trouva une amante sur place, au travail, habitant la même ville que nous. Une jeune, dix ans plus jeune que nous. Je croyais alors être au fond du gouffre. Non. Il devint violent. Il ne veut pas divorcer. Il promet, ne tient pas de ne plus continuer avec cette jeune femme. Il conduit la voiture comme un fou. Je crains pour ma vie, je crains de sortir estropié. Je me suis « écrasée ».
***
J’avais oublié qu’on peut tout faire pendant qu’on prend soin de son bébé ou celle de mon fils - sauf se reposer. IL vous laisse s’affairer mais pas se relaxer.
Relaxer ? Donc t’est disponible pour moi !
Aujourd’hui Gabrielle avait été d’une humeur souriante, heureuse. Fin du troisième journée. Sa mère vient m’appeler « Pourrais-tu venir aussi demain ? » Cela fait trois jours que j’aurais de l’aller au dentiste et mon autre enfant fort gâté, mon mari m’attend aussi, je n’ai pas été avec lui depuis trois jours que pendant la nuit.
Des nuits difficiles, je me sentais mal, je le réveillais sans cesse en bougeant. Il rouspétait.
Oui. Ce journal est pour moi. Pas utilisable. Au pire (ou mieux) on peut s’en inspirer. Prendre un passage ou deux. De tout de façon, j’ai de moins en moins confiance dans la publication. On verra. Puis reste aussi l’Internet.
Deux jours plus tard
Quand j’écrivis la dernière fois, même si je ne l’avais pas mis sur papier, dans ma tête trottait : « Quelle chance j’ai eu! » et non « Quelle chance ils ont pour avoir de petits, ils sont heureux. »
Depuis, l’univers semble avoir retombé sur ma tête.
Mon fils est abattu, malheureux. Il se sent piégé. Ell a des «Seconds thoughts» probablement des regrets. L’est–elle vraiment ou est–ce de la manipulation ?
Quel peut être ce problème, le fond de difficulté entre eux? Mon cœur saigne pour tous les deux.
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