François est heureux quand je lui dis « Allons-y pour encore douze ans ! »
Nous n’avons pas seulement de bons moments, mais cette fois-ci, ce mariage, cette relation, tient. J’espère seulement qu’il sort pour un temps plus long cette fois ci de sa dépression. Être la compagne d’un malade nerveux, malheureux, sans vraiment qu’il sache pourquoi, est fort fatigant. J’espère qu’il trouvera enfin quelque chose qui le passionne, qui l’absorbe, qui remplit sa vie, qui lui convienne.
Ce soir, je suis fort fatiguée, épuisée à l’extrême, je te laisse donc, mon cher journal, mon ami à qui je peux toujours dire ce qui me pèse, ce qui m’enchante et de ce que je me rends compte.
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J’ai passé hier après-midi avec Gabrielle, elle a neuf mois et demi. Elle est intéressée de tout, de tous. C’était une grande joie.
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