Jeudi 17 décembre était un four. Une démonstration tout à fait horrible.
Depuis au moins six semaines j'attendais cette évenement impatiement et avec une grande joie. "Je vais leur montrer de quoi je suis capable! Ils vont me demander à monter les mêmes aussi à l'expo." je me sentais "vedette".
J'avais préparé quatre albums remplis des photos, et une dizaine grande taille, plusieurs "photorécits" genre vidéos sur Paris. Fière, remplie d'une joie. (2009: et j'avais travaillé beaucoup)
A l'arrivé, j'avais testé, tout allait bien. "On le regardera à la fin" me dit alors Terry. Bien. Je me suis sentie seule, les autres parlaient entre elles, presque deux heures! Elle verront ce qu'elle verront, bientôt! je me consolais. Déjà, en manteaux, préparés à partir.
- Et ma démonstration?
- Bien, attendez un peu.
Je mets en marche.
Le son presque inaudible, les images saccadés. Elles sont parties sans commentaires, vite. Alors seulement je me suis rendu compte: j'avais oublié à relier mon portable, je ne l'avais pas fermé et la batterie était presque tout épuisé pendant les deux heures.
Je suis partie effarée.
Un bon escalope milanais dans le resto italienne de la même rue m'a rassurée. La vie continue. Je suis arrivé chez moi épuisée.
On se prépare, on s'imagine. On fait des rêves. On tombe sur le visage.
Bien, on se relève.
On continue la vie. Le même rêve ou un autre. Je n'ai pas le temps de pleurer longtemps sur le lait débordé, ni sur les opinion des autres. De cette groupe des femmes américaines me regardant depuis quelque temps avec méfiance.
Je sais que Alina, Nuszi, Gabor, etc vont avoir plaisir à voir Paris tel que je l'ai vécu, montré. Il s'agit seulement à réussir à le mettre dans un format vidéo pour télé cd, je vais réussir la produire.
Et la joie de préparation, la joie de l'attente, reste. Même si cette fois la démonstration fut un four. Complet.
J'ai décidé à ne pas prendre de classe en hiver avec elles, continuer le printemps, peut être. Je vais économiser de l'argent, et je ne prendrai pas non plus la classe portrait. Peut-être, quelques leçons privées de Terry, j'ai besoin de ses opinions sur mes photographies. Que je l'écoute ou pas, elle donne plus de courage à continuer, malgré ses critiques. Elle croit que je devrais faire un livre.
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