10 septembre 2004

Les images non prises sur la pelicule (carte mémoire) mais emportées en moi: la petite de deux ans assise sur le bord de la fenêtre de la caisse à la préfecture. La jeune femme aux cheveux longs bouclés sur le scouter se regardant dans le miroir de sa bécane. L'adolescent arabe fanatique menotté au dos et entouré des pas moins de dix gros policiers dans le commissariat.

Ma voiture était ouverte, le capot, le dos, le boite à gant, la carte grise et assurance disparus. Enfin, tout est réglé et la voiture ne semble pas avoir soufferte. Pour moi, surtout le choc de début. Et pourquoi monsieur L. n'est pas venu me raconter qu'à midi ce qui c'était passé le trois heures de la nuit? Et pourquoi ma voiture par hasard garé trop près de la porte des voisins? Oublions.

Les joies: l'accueil de mes petits enfants en retournant, me fait chaud au coeur. Je viens de m'acheter de l'encre couleur, (cher!) La première dahlias s'est ouverte dans mon jardin. Elle a dû attendre à boire et ma présence pour fleurir.

Etapes de la vie d'une fleur, d'une personne.

En bourgeon, puis adolescente, ouverte et offerte à tout ensuite, en flétrissant vers la fin.

Grilles, portes, murs. Divers clôtures, portillon. Fenêtre, volets. La dernière photo, peut ête en souvenir de madame Filipetto de la fleure devant son volet fermé monté toute haute, se souvenant, languissant d'elle. Une rose crémière planté par elle.

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