Cette fois, je suis allée à Paris en train. Après quelques photos de la gare, un détour par le Fnac Saint Lazar (vendeurs désagréables à la section photo, mais gentils ailleurs et je me suis acheté un courroie) j'arrive vers midi à la station de métro Abesses.
Un groupe filmait et interviewait un monsieur ayant de la prestance. Clic, rapidement. Le filmeur utilisait aussi un Sony, immense caméra vidéo haute de gamme. Nous admirions réciproquement nos deux Sony, et il était ravi que je le prends en photo. Je vais lui envoyer son portrait.
J'entre à l'église Saint Jean où nous allions nous rencontrer dans une heure et demie, puis je mange un excellente pot au feu avec os à la moelle, même si un peu trop tiède, hélas. De la qualité! Puis, je me laisse tenter par une tarte aux pruneaux, heureusement pas sucré. Fini avec un bn express serré et quelques photos.
Je regards celles des autres, deux seulement ont apporté ce qu'ils ont pris jeudi dernière, et finalement, je n'ai de quoi rougir.
Bien sûr, je dois tenir plus fermement le Nicon et utiliser un film plus sensible, ASA plus grande, penser à changer la vitesse quand je prends quelque chose qui bouge...
De deux heures et demi à 4 1/2 je n'ai pas pris beaucoup des images, j'ai suivie les conseils de Terry et laissé mes yeux me guider. Malgré tout, ou à cause de cela, je n'ai pas résisté à certaines. On vera ce que ressortira, moins de deux pellicules de 24.
"Pas inspirée, cette fois" je le dis comme ma collègue avec qui nous nous sommes rencontrés de nouveau à la station Anvers. Assises dans le parc pour manger des châtaignes chaudes et se tailler une petite causette. "Ce ne fait rien, ça sera pour une autre fois."
Elle n'a pas voulu m'accompagner jusque Pigalle, où je devais prendre le métro direct pour la Mairie de 18e, ainsi j'ai fait le chemin toute seule. Cette fois-ci, au milieu, surtout pour éviter les pickpockets: ma récolte est plus riche.
Arrivée place Charles pour donner les images de la semaine dernière, j'ai eu encore de la chance. Une groupe des musiciens me fit hâter le pas. Différent musique militaire sonnant pas loin de la Mairie "cérémonie", j'ai pris vite quelques images. J'ai sortis quelque sous. Puis, je les ai entendu parler. "Golani" - ils étaient de Moldova ou Oltenie, provinces de la Roumanie. Quelles visages!
Dans le café, j'ai retrouvé l'homme aux visage le plus intéressant que je n'ai pa réussi à bien rendre jeudi dernier, et le barman m'a offerte un café tout contant de ses images et aussi une femme avec herpes dont j'ai promis (et tenu) à retoucher la bouche avant impression.
Au café arabe, peu de monde et pas le même accueil, mais celui qui n'a pas été là la semaine dernière a vite mise une belle chemise et m'a demandé à le prendre en photo. Un fort regard.
C'est fou, comme les visages regardés sur papier, ou plus longtemps, peuvent être plus intéressantes, plus belles qu'au premier regard.
J'arrive à la maison: presque cent images prises avec mon petit Sony. Peut-être vaut-il d'acheter l'autre de 7 méga, c'est tellement commode un petit appareil léger, presque pas visible!
Que va dire encore Terry de cette abondance d'images? Et moi, persuadée, que cette fois-ci, je serais modeste...
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